La permanence d'un député LREM saccagée par des casseurs au Mans lors de l'acte 14 (PHOTOS)
Infiltrés au sein de l'acte 14 des Gilets jaunes, des casseurs ont vandalisé la permanence du député LREM de la Sarthe, Damien Pichereau. Alors que la majorité des manifestants protestaient dans le calme, ce groupe s'est livré à des affrontements.
Le local de la permanence du député La République en marche (LREM) Damien Pichereau a été complètement saccagée par des casseurs qui s'étaient inflitrés dans «le cortège [des Gilets jaunes] dès le début de l’après-midi» le 16 février au Mans. Une seule inscription a été découverte sur les lieux : «Pas de député, pas de président».
Sur une photo publiée sur Twitter par France Bleu Maine, on constate que les vitrines du local ont été brisées et que tout a été détruit à l'intérieur. Selon le quotidien régional Le Maine Libre, la vitre avait déjà été brisée la semaine dernière.
⭕ Nous condamnons la destruction de la permanence de notre député @DamienPichereau.
— LaREM Sarthe (@EnMarcheSarthe) 16 février 2019
Un acte lâche, gravissime ! La violence ne mène nulle part. Solidarité avec les membres de l’équipe parlementaire. #LeMans#Sarthe@LaREM_ANpic.twitter.com/n89OkltdFJ
La secrétaire d'Etat Marlène Schiappa a déploré une «violence inexcusable».
Pensées et soutien à mon ami @DamienPichereau député de la #Sarthe et à ses collaboratrices face à cette violence inexcusable.
— 🇫🇷 MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) 16 février 2019
Il est temps que cela cesse ! pic.twitter.com/z7PZDnjDMa
Alors que la majorité des Gilets jaunes présents au Mans pour l'acte 14 du mouvement social manifestaient dans le calme, le groupe d'une vingtaine de casseurs s'est livré à des affrontements avec les forces de l'ordre, a jeté des projectiles sur les vitres du palais de justice et a dégradé le commissariat.
Les forces l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes.
Des affrontements dans le centre ville du Mans, un nuage de gaz lacrymogène #Acte14#giletsjaunespic.twitter.com/ExRX9icRiK
— France Bleu Maine (@bleumaine) 16 février 2019
Plus de 80 dégradations ou exactions visant des permanences parlementaires ou des domiciles ont été recensées depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, selon les chiffres communiqués par le secrétaire d'Etat à l'Intérieur, Laurent Nunez.