Migrants : depuis la Grèce, Dupont-Aignan dénonce les accords de Schengen et s'en prend à la Turquie

En visite sur l'île grecque de Leros, où affluent depuis des mois des milliers de migrants, le président du mouvement Debout la République a appelé à suspendre les accords de Schengen et a critiqué l'état turc qu'il accuse de mener un «double-jeu»
En venant sur l'île grecque de Leros, qui se situe à quelques kilomètres à peine des côtes turques et qui est particulièrement touchée par la crise migratoire actuelle, Nicolas Dupont-Aignan voulait «se rendre compte de la situation» par lui-même.
La semaine dernière plus de 20000 migrants sur les îles grecques . À ce rythme 1 million dans l année ! pic.twitter.com/wrjF0jzJMR
— Dupont-Aignan (@dupontaignan) 21 Août 2015
Et à l'issue de cette journée, le président du mouvement Debout la République a fait part à l'AFP de ses constations. Il assure ainsi avoir vu «des zodiac tout neufs et moyens importants [qui faisaient la navette entre la Turquie et Leros] lui faisant penser que la Turquie ne peut pas ne pas savoir ce qui se passe». «Sa responsabilité devient criante, il faudrait qu'elle cesse son double jeu» a poursuivi Nicolas Dupont-Aignan, proposant de suspendre l'aide financière que lui attribue l'Europe afin de forcer Ankara à mieux contrôler «ses frontières et les trafics de passeurs».
La marine Grecque au port de Lakki avec de nouveaux migrants . pic.twitter.com/NHssvVhxQK
— Dupont-Aignan (@dupontaignan) 21 Août 2015
L'homme politique demande également le rétablissement des frontières nationales et la suspension des accords de Schengen, «ce qui est possible en cas d'urgence» selon lui. Environ 160 000 migrants, Syriens, Afghans ou Irakiens, sont arrivés depuis janvier en Grèce, la plupart par la Turquie. Nicolas Dupont-Aignan a par ailleurs réclamé que la France «mette fin à l'appel d'air des prestations sociales, tant pour les clandestins, avec la suppression de l'Aide Médicale d'Etat (AME), que pour ceux déjà régularisés, avec la mise en place d'un délai de carence de trois ans pour toute prestation sociale et de santé».
Grèce : Malgré la crise et les violences, les #migrants continuent d'arriver sur l'île de #Koshttp://t.co/L9wQJVxrRQpic.twitter.com/QFjBJm11G4
— RT France (@RTenfrancais) 13 Août 2015
Il a enfin souhaité que la France revoie sa politique étrangère en Syrie.