Dimanche 2 décembre
La page Facebook Gilet Jaune 2018 a relayé la vidéo d'un retraité en gilet jaune qui se serait pris un flash-ball dans la bouche à Bordeaux (attention: les images peuvent heurter la sensibilité).
Selon le bilan de la préfecture de police de Paris à 20h30, 287 personnes ont été interpellées ce 1er décembre.
Samedi 1 décembre
D'après notre reporter sur place, des affrontements sporadiques étaient encore en cours sur les Champs-Elysées, peu après 20h30.
Edouard Philippe annule son déplacement à la COP24 qui se tiendra du 3 au 14 décembre en Pologne.
«66 000 forces de l'ordre ont été mobilisées dans tout le pays», ce 1er décembre a déclaré le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner en direct sur TF1. «C'est quasiment la totalité» des capacités de mobilisation d'effectifs dont dispose le pays, a-t-il détaillé.
«Le ministre de l'Intérieur veut que la situation s'aggrave pour décrédibiliser le mouvement [des Gilets jaunes]», a déclaré Marine Le Pen sur BFMTV.
Interrogée sur RT France ce 1er décembre, la présidente du Rassemblement national a dit craindre que le seul moyen de sortir de cette crise soit «la dissolution de l'Assemblée nationale».
En direct du G20 à Buenos Aires où il tenait une conférence de presse, le président Emmanuel Macron a évoqué les événements qui se sont produits ce 1er décembre à Paris en marge de la manifestation des Gilets jaunes. «Les coupables de ces violences ne veulent pas de changement, ils veulent le chaos», a déclaré le président. «Ils trahissent les causes qu'ils prétendent servir. Ils seront identifiés et poursuivis», a-t-il prévenu.
Une partie de la grille du jardin des Tuileries a cédé sous la pression des manifestants.
Un autre reporter de RT France a montré les images des dégradations aux alentours de l'Arc de Triomphe, en fin de journée.
Sur place, notre reporter fait état d'un nuage impressionnant de gaz lacrymogènes.
Derniers chiffres annoncés par la préfecture de police en fin de journée : 205 interpellations après les violences à Paris.
D'abord circonscrites aux abords de la place de l'Etoile, en haut de l'avenue des Champs-Elysées, les violences se sont propagées dans plusieurs quartiers de la capitale. Le dernier bilan de la préfecture de police vers 17h40 faisait état de 92 blessés, dont 14 parmi les forces de l'ordre.
Suivez notre reporter en direct des Champs-Elysées.
Lucas Léger, le reporter de RT France blessé à la mâchoire par un tir provenant probablement des forces de l'ordre, le matin du 1er décembre aux Champs-Elysées, raconte ce qu'il a vécu.
Un incendie a été repéré près du Jeu de Paume, lieu d'exposition d'art contemporain consacré à l'image et à la photographie situé dans le jardin des Tuileries, place de la Concorde.
Selon Reuters, qui cite des sources policières et syndicales, un fusil d'assaut aurait été volé par des manifestants dans une voiture de police.
Jean-Luc Mélenchon a commenté pour RT France la mobilisation des Gilets jaunes, en direct de Marseille où il se trouvait. Selon le leader de La France insoumise, il faut que le président de la République «cède» et supprime la surtaxe sur les carburants.
Sur l'avenue Kléber, dans le XVIe arrondissement, de nombreux incendies ont été constatés.
Un Un hôtel particulier a notamment été incendié avenue Kléber.
A proximité des Champs-Elysées, un CRS blessé est évacué par ses collègues.
Dernier chiffres du ministère de l'Intérieur : 75 000 manifestants ont été recensés en France à 15h.
L'un de nos reporters est en direct de la place de l'Etoile.
La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen s'est réjouie d'une scène qui s'est produite dans l'après-midi. Des Gilets jaunes ont entouré la flamme du soldat inconnu, au pied de l'Arc de Triomphe pour la protéger des casseurs.
Une centaine de Gilets jaunes a déambulé sur le marché de Noël de Strasbourg au terme d'une manifestation marquée par de brèves échauffourées en milieu de journée et une interpellation, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les derniers chiffres de la préfecture de police à 16h : 65 personnes, dont 11 membres des forces de l'ordre, ont été blessées ce 1er décembre à Paris lors des violences survenues durant la journée de mobilisation des Gilets jaunes.
Ce bilan provisoire est déjà bien plus lourd que celui de la précédente mobilisation du 24 novembre à Paris. 24 personnes avaient été blessées, dont 5 parmi les forces de l'ordre.
La préfecture a également fait état de 158 interpellations en milieu d'après-midi, soit davantage que pendant l'ensemble du précédent rassemblement parisien, où 103 personnes avaient été arrêtées.
Notre reporter constate d'importantes scènes d'émeutes aux abords des Champs-Elysées.
Barricadés à l'aide de barrières de chantier, des manifestants font face aux CRS.
Notre reporter constate des scènes de pillage en marge de la manifestation.
Selon Reuters, la police a annoncé que 122 personnes avaient été arrêtées et qu'elle redoutait une infiltration de «l'extrême-droite» et de «l'extrême-gauche». En outre, 65 personnes auraient été blessés, dont 11 membres des forces de l'ordre.
Plusieurs Gilets jaunes sont montés au sommet de l'Arc de Triomphe, sur la place de l'Etoile.
A l'appel de la CGT, plus d'un millier de manifestants se sont élancés au son des sifflets peu avant 14h30 de la place de la République pour réclamer un infléchissement de la politique du gouvernement, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les incidents entre Gilets jaunes et forces de l'ordre en cours ce 1er décembre au matin à Paris «discréditent les mouvements sociaux» et vont même à leur encontre car «ça fait peur aux gens de manifester quand on voit de telles violences», a déclaré à l'AFP le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez.
Selon notre reporter sur place, un nouvel incendie s'est déclaré avenue de la Grande armée et l'atmosphère y est «irrespirable».
Une voiture brûle sur la rue de Rivoli, près de la place de la Concorde, en bas des Champs-Elysées, à Paris.
Plus de 1 000 Gilets jaunes manifestent dans le centre-ville de Saint-Etienne, notamment devant la mairie, selon France Bleu.
Jean-Baptiste touche 430 euros de retraite. Il est venu de Beauvais et s'exprime au micro de notre reporter, devant un dispositif protégeant les abords du palais de l'Elysée.
Notre reporter assiste à des scènes de matraquage de manifestants sur l'avenue de Wagram, dans le VIIIe arrondissement de la capitale.
La banque LCL du Boulevard Haussmann a pris feu. Selon un étudiant en journalisme présent sur place, «des Gilets jaunes aident les riverains à sortir».
Des dégradations «importantes» ont été commises à Charleville-Mézières, dans les Ardennes, en marge d'une manifestation des Gilets jaunes, conduisant à trois interpellations, a appris l'AFP de source préfectorale.
Des projectiles, notamment des boules de pétanque, ont été lancés, faisant un blessé léger chez les forces de l'ordre, d'après la même source.
«Donner aux riches et prendre aux pauvres comme ça, ça ne peut plus durer», déplore un cheminot en gilet jaune au micro de notre correspondant.
Commentant le chiffre de 1 500 policiers mobilisés avancé par Matignon, une source policière confie à RT France : «Vous pouvez tripler ce chiffre. Et ça va gonfler dans l'après-midi et en soirée.»
Selon Djordje Kuzmanovic, analyste géopolitique et ancien membre de La France insoumise présent sur les Champs-Elysées, les Gilets jaunes sont «le symbole du peuple de France qui refuse d'être écrasé par le rouleau compresseur néolibéral». Fustigeant Emmanuel Macron, il l'accuse d'avoir «décidé d'écraser» les manifestants qui «sont attaqués et provoqués par la police sur les Champs-Elysées».
Avenue de Wagram dans le VIIIe arrondissement, une camionnette est en feu, rapporte notre correspondant sur place.
Des affrontements sont en cours.
Les Gilets jaunes ont envahi la préfecture du Puy-en-Velay, dans le département de la Haute-Loire.
Martine est venue de Bretagne et se réjouit que les Français soient unis dans le combat des Gilets jaunes. Pour elle, «la révolution s'est toujours passé à Paris» et c'est pour cette raison qu'elle est venue manifester dans la capitale.
Notre correspondant sur les Champs-Elysées fait état des fortes tensions toujours en cours entre Gilets jaunes et CRS.
D'après notre correspondant sur place, les Gilets jaunes descendent la rue du Faubourg Saint-Honoré et se dirigent actuellement vers l'Elysée.
Des Gilets jaunes entourent la flamme du soldat inconnu au pied de l'Arc de Triomphe.
Michel, 73 ans, est venu de Dijon pour manifester à Paris.
Un Gilet jaune muni d'un drapeau tricolore est traîné à terre par un CRS.
Des barricades et des voitures sont en feu aux abords des Champs-Elysées.
Pour Greg, 36 ans, les Gilets jaunes sont «le peuple», sans parti pris politique.
Autour de la flamme du soldat inconnu, qui repose sous l'arc de Triomphe, des manifestants casqués et encagoulés ont entonné la Marseillaise, dans un climat extrêmement tendu.
«La flamme du soldat inconnu. Voilà ce qu'ils attaquent en ce moment», a dénoncé sur BFMTV Laurent Nunez, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur.
Un Gilet jaune blessé reçoit une aide médicale des pompiers sur la place de l'Etoile.
Moment insolite au cœur de la manifestation : cinq CRS surpris en train d'uriner contre la grille de l'ambassade du Qatar, aux abords des Champs-Elysées.
Le député de La France insoumise (LFI) François Ruffin manifeste dans son département de la Somme. Les Gilets jaunes qui se trouvent à ses côtés ont «fait signer une pétition pour la destitution d’Emmanuel Macron», a-t-il expliqué sur BFMTV. Le député n’a pas signé le document mais il a commenté en disant que «ça donn[ait] une température du climat politique».
On a «l’impression qu’il y a un président complètement sourd à la colère des gens, qui ne bouge pas, qui part en Argentine [pour le G20]», a poursuivi le député. «Ce n’est pas seulement au porte-monnaie qu’on est touchés, c’est l’orgueil qui est blessé. Les gens ressentent une profonde injustice», a déclaré François Ruffin, ajoutant : «Eux payent leurs impôts alors que d’un autre côté on a Google, Apple, Facebook qui, eux, n’en payent pas.»
«Depuis 18 mois le président donne des leçons, avec "le pognon de dingue", "il n’y a qu’à traverser la rue", "les gens qui ne sont rien". Ils ont en face un président qui ne connaît pas son pays et ces personnes», a-t-il dénoncé.
A la mi-journée, le Premier ministre Edouard Philippe a indiqué qu'il y avait eu «plus de 107 interpellations» suite aux incidents sur les Champs-Elysées depuis le poste de commandement de la préfecture de police de Paris. «Au risque d’être vieux jeu, j’ai été choqué par les images portant atteinte aux symboles de la République», a-t-il déclaré.
Le Premier ministre a par ailleurs avancé le chiffre de 5 500 manifestants présents à Paris et moins de 36 000 dans toute la France.
Boulevard Haussmann en direction de l'Arc de Triomphe à Paris, un journaliste de RT France a constaté un important rassemblement de Gilets jaunes, bloqués par un barrage de police.
Sur des images filmées par BFM TV, un Gilet jaune qui n'est visiblement pas agressif se fait violemment charger par un policier.
De brèves échauffourées, avec utilisation de gaz lacrymogènes, ont eu lieu à Strasbourg, lorsque quelques Gilets jaunes ont tenté de quitter le trajet prévu pour la manifestation.
La situation est toujours très tendue aux abords de l'Arc de Triomphe. Les manifestants lancent des pavés sur les forces de l'ordre qui font usage de gaz lacrymogènes.
Un policier esseulé a notamment été pris a parti par des manifestants qui lui ont donné des coups, avant qu'il ne réussisse finalement à reculer.
Des barricades sont érigées à plusieurs endroits, notamment sur l'Avenue de la Grande Armée.
Un journaliste de l'AFP a constaté que plusieurs policiers en civils portaient des gilets jaunes. Certains d'entre eux ont procédé à l'arrestation d'un manifestant avenue des Ternes, près des Champs-Elysées.
Le mouvement rassemble des milliers des Gilets jaunes à travers la France ce 1er décembre. A Marseille, la foule, comme partout ailleurs, scande «Macron démission !»
Un important cortège a défilé dans les rues de Caen.
A Toulouse, quelques échauffourées ont eu lieu entre les forces de l'ordre et les Gilets jaunes.
«On n’entend plus chanter Gérard Collomb», ironisent les Gilets jaunes en face de l’hôtel de ville de Lyon.
A Nantes, des Gilets jaunes se sont invités sur le tarmac de l'aéroport.
Selon Matignon, le Premier ministre Edouard Philippe va se rendre à la préfecture de police vers midi après les incidents survenus sur les Champs-Elysées.
De nombreux rassemblements se tiennent partout en France dans le calme, comme à Dax ou encore à Strasbourg.
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a affirmé dans un tweet qu'il y avait 200 manifestants pour «1 500 perturbateurs» aux abords des Champs-Elysées.
La ministre de la Santé et des Solidarités Agnès Buzyn a de son côté déploré sur LCI le fait que les incidents entre Gilets jaunes et forces de l'ordre montraient que «certains [étaient] vraiment venus pour en découdre» et que cela «[discréditait] un combat légitime».
Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a prôné le dialogue avec les Gilets jaunes, tout en rappelant que l'exécutif allait «maintenir le cap» pour «réparer le pays».
Comme on peut le voir sur des images diffusées sur les réseaux sociaux, les forces de l'ordre ont recours à des tirs tendus.
Le journaliste de RT France qui a été blessé par un tir de la police alors qu'il couvrait l'évènement sur les Champs-Elysées, a déclaré avoir été touché par un tir tendu de gaz lacrymogène.
Près de l'Arc de Triomphe, où un journaliste de RT France a été blessé un peu plus tôt par un tir de la police, les forces de l'ordre continuent de faire massivement usage de gaz lacrymogènes. Elles ont également sorti les canons à eau.
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a jugé nécessaire que la contestation des Gilets jaunes, qui entament leur troisième samedi de mobilisation, «se structure» pour qu'une réponse puisse leur être apportée.
«Dans une contestation à un moment donné, il faut accepter le dialogue, quelques règles», a affirmé le ministre, venu sur les Champs-Elysées saluer la mobilisation des forces de l'ordre. «Il n'y a pas d'ordre public sans règles» ni «volonté de dialoguer», a-t-il souligné, fustigeant ceux qui «exigent» de rencontrer le gouvernement mais refusent ensuite de négocier.
Pour ce troisième samedi consécutif de manifestations «la sérénité est le plus important, que ceux qui veulent manifester puissent manifester», a-t-il affirmé.
Le journaliste de RT France a été blessé par un tir de la police alors qu'il couvrait en direct les manifestations sur les Champs-Elysées.
Après un début de manifestation très tendu, les CRS ayant fait usage de gaz lacrymogènes dès 9h du matin, des Gilets jaunes se sont rassemblés au pied de l'Arc de Triomphe.
Deux gendarmes ont été recouverts de jaune après un jet de peinture par des manifestants à Paris.
Après avoir été dispersés de la place de l'Arc de Triomphe, qui était alors encore ouverte à la circulation, les manifestants, pour certains encagoulés et masqués, se sont rabattus sur les avenues adjacentes.
Sur l'une d'elles, l'avenue Mac-Mahon, des poubelles ont été renversées et incendiées, déclenchant un petit feu de déchets au milieu de la chaussée.
A Charleville-Mézières, la police a fait usage de gaz lacrymogènes face aux Gilets jaunes qui ont érigé une barricade de pneus.
«On est pacifiques et ils chargent les premiers», déplore un Gilet jaune qui se dit déterminé à poursuivre la mobilisation.
De premiers heurts ont éclaté le 1er décembre sur le haut des Champs-Elysées où des Gilets jaunes sont rassemblés pour leur troisième journée d'action nationale.
Aux alentours de 9h, des manifestants ont tenté de forcer un point de contrôle sur la place de l'Etoile provoquant une riposte de forces de l'ordre qui ont fait usage de lacrymogènes. Depuis 6h, l'artère parisienne est interdite à la circulation et soumise à un quadrillage policier serré afin d'éviter tout débordement.
Premiers tirs de lacrymogènes sur les Champs-Elysées alors qu'il n'y a que quelques centaines de manifestants. La situation est très tendue.
Les journalistes présents sur le toit du drugstore de Publicis sont hués par les Gilets jaunes.
Les Gilets jaunes ont procédé à un à lâcher de colombes devant le dispositif de CRS sur les Champs-Elysées.
«Je viens pour défendre mon pouvoir d'achat et celui de mes enfants plus tard», a confié un Gilet jaune au journaliste de RT France présent sur place.
Au micro de RT France, un Gilet jaune a décrit les mesures de sécurité auxquelles ils ont été confrontés sur les Champs-Elysées : «On a eu deux contrôles de papiers, palpage et fouillage de sac à 7h30 du matin en arrivant sur les Champs».
«On est simplement là pour faire voir notre mécontentement de la France», a-t-il précisé, espérant que la manifestation se passerait bien.
A Buenos Aires où il participe au sommet du G20, Emmanuel Macron «se tient informé de la situation en France» et «se bat sur des sujets qui concernent les Français», a fait valoir l'Elysée, interrogé sur le mouvement des Gilets jaunes.
«Quand il est à l’étranger, il suit ce qu’il se passe en France», avaient déclaré les conseillers du président la veille de cette nouvelle journée de mobilisation. «S'il est là, c’est aussi pour des sujets qui concernent les Français», a ajouté la présidence.
«Travailler sur les règles du commerce mondial, quand il passe un message [au prince saoudien] MBS sur les prix des carburants, quand on veut négocier un accord ambitieux sur le climat, cela peut avoir un impact sur les Français», veut croire l'Elysée.
Une cinquantaine de Gilets jaunes partiront cet après-midi de Valence, avec pour objectif de rejoindre Paris à pied.
«C'est symbolique. On se rend compte que nos actions ne servent plus à grand chose donc on essaie de mobiliser les gens comme on peut», a expliqué l'un des initiateurs de la marche à France Bleu Drôme Ardèche. «On veut montrer qu'on n'est pas des casseurs et interpeller le gouvernement autrement».
Tôt ce matin, de nombreux Gilets jaunes étaient déjà regroupés en haut des Champs-Elysées.
Ils ont pu constater l'important dispositif policier déployé. Les CRS fouillent les sacs et vérifient les identités de ceux qui veulent descendre sur l’avenue, qui est fermée à la circulation depuis 6h.
Que donnera cette nouvelle journée de mobilisation des Gilets jaunes ? Rien qu'à Paris, au moins 4 000 policiers seront sur le terrain pour faire face aux manifestants.
«Acte 3 Macron démissionne !» : l'événement Facebook appelant à la tenue de la manifestation parisienne sur l'avenue des Champs-Elysées ce 1er décembre a été créé dès le 24 novembre, jour de la dernière mobilisation. Organisé par un groupe nommé Les Gilets jaunes, l'événement intéresse plus de 132 000 personnes. Près de 30 000 personnes affirment par ailleurs vouloir y participer.
Aucune déclaration n'a pour autant été déposée à la préfecture pour occuper les Champs-Elysées. Selon le ministère de l'Intérieur, une demande pour un rassemblement place de la République a été déposée, ainsi que pour un défilé de La Madeleine à la place de la République.
La sécurisation des Champs-Elysées entrera en vigueur le 1er décembre dès 6h du matin avec des contrôles d'identité et des fouilles de sacs, selon un arrêté pris le 30 novembre par le préfet de police de Paris. La zone sécurisée va du rond-point des Champs-Elysées à la place Charles de Gaulle et englobe les 50 derniers mètres des artères menant à l'avenue des Champs-Elysées, selon l'arrêté.
Les terrasses doivent êtres fermées et vidées du mobilier «pouvant servir de projectile ou d'arme par destination». Le préfet a reçu à ce propos le 30 novembre les commerçants du secteur. Les entreprises de travaux publics doivent également retirer les engins, les palissades et les matériaux.