«Ça ne va pas dans ma tête» : Jawad Bendaoud fulmine avant d'être expulsé de son procès

- Avec AFP

«Ça ne va pas dans ma tête» : Jawad Bendaoud fulmine avant d'être expulsé de son procès© © Alain JOCARD / AFP Source: AFP Source: AFP
Jawad Bendaoud devant le palais de justice de Bobigny le 25 avril 2018.
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Très tendu lors de l'audience où il comparaissait ce 30 novembre au tribunal correctionnel de Paris, Jawad Bendaoud a explosé de colère. Il a été expulsé de la salle sur ordre du président de la Cour d'appel de Paris.

«Ils sont en train de me rendre fou» : Jawad Bendaoud, jugé en appel pour avoir logé des djihadistes des attentats du 13 novembre 2015, a explosé de colère ce 30 novembre en pleine audience et a dû être sorti de la salle par des gendarmes. 

Jugé devant le tribunal correctionnel de Paris, Jawad Bendaoud était très tendu ce 30 novembre durant son interrogatoire par l'avocate générale, Naima Rudloff. Il a tapé sur le pupitre à la barre. «Je ne suis pas un menteur», a-t-il crié à la représentante du ministère public.

«On a tous des problèmes. Mon père est malade. J'ai perdu ma grand-mère [...] Ça ne va pas dans ma tête», a-t-il déclaré. «Parle doucement !», lui a lancé un membre du public avant qu'il soit expulsé de la salle sur ordre du président de la Cour d'appel de Paris.

«Que je sois condamné ou innocent, ma vie elle est niquée», a déclaré le prévenu, qui comparaît libre depuis le 21 novembre après avoir été relaxé en première instance en février.

«Ils sont en train de me rendre fou», a crié Jawad Bendaoud, entouré de gendarmes qui l'ont sorti de la salle. Avant de se faire expulser, il a également donné son adresse afin que tous ceux qui ont «un problème avec lui» viennent le voir.

L'audience a repris après une vingtaine de minutes de suspension. «Jawad Bendaoud, il n'y aura pas une troisième fois ce genre de choses. Après, la cour serait contrainte d'utiliser des voies beaucoup plus contraignantes», a déclaré le président à la reprise du procès. Le prévenu s'était déjà violemment énervé le 28 novembre, au premier jour de son interrogatoire.  

Il est jugé pour «recel de malfaiteurs terroristes». Son procès doit durer jusqu'au 21 décembre.

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