«Calme, autorité et fermeté» : pour Philippe «il n'y a pas eu de défaillance de l'Etat au 1er mai»

- Avec AFP

«Calme, autorité et fermeté» : pour Philippe «il n'y a pas eu de défaillance de l'Etat au 1er mai»© Stephane Mahe Source: Reuters
Edouard Philippe en visite à l'usine Seb dans la Mayenne, 23 avril, illustration
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Depuis la préfecture de Bourges, Edouard Philippe a défendu l'action de l'Etat dans la manifestation du Premier mai. Il rappelle que l'absence physique du président en une telle occasion ne signifie pas «qu'il n'y a pas de pilote dans l'avion».

Depuis le Cher où Matignon s'est délocalisé pour trois jours, au contact du «terrain», Edouard Philippe a fermement défendu la gestion par l'Etat de la manifestation du Premier mai à Paris, marquée par des violences de groupes d'ultragauche.

«Je peux vous dire qu'en aucune façon il n'y a eu défaillance de l'Etat», a assuré le chef de gouvernement sur BFMTV le 2 mai, en dénonçant les images «profondément choquantes, scandaleuses» de dégradations en marge du traditionnel défilé syndical.

Et ce n'est pas parce qu'Emmanuel Macron est en voyage officiel en Australie et en Nouvelle-Calédonie «qu'il n'y a pas de pilote dans l'avion», selon Edouard Philippe, qui a décrit un état d'esprit empreint de «calme, autorité et fermeté».

«J'espère que tous ceux qui se sont rendus coupables de ces actes seront sévèrement punis», a insisté le Premier ministre, interrogé depuis la préfecture, à Bourges, où il a également évoqué la possibilité de demander la dissolution «d'associations» pour éviter de nouvelles violences.

Ruffin est prévenu...

Dans cette perspective, et alors que le député La France insoumise François Ruffin a appelé à faire la «Fête à Macron» le 5 mai à Paris entre Opéra et Bastille, Edouard Philippe a appelé «chacun à bien mesurer ses propos» en particulier «tous ceux qui détiennent une responsabilité par leur mandat, leur fonction».  

Le sujet a considérablement occupé la première des trois journées de délocalisation de Matignon dans le Cher, où le Premier ministre et ses services ont posé leurs valises pour «aller à la rencontre des acteurs du terrain, pour écouter et aussi expliquer» l'action du gouvernement, selon Edouard Philippe. Une expérience déjà tentée à l'automne dans le Lot : à l'issue de la deuxième Conférence nationale des territoires organisée le 12 décembre à Cahors, le chef du gouvernement avait fait une tournée en plusieurs étapes du département. 

Régulièrement attaqué par l'opposition sur la supposée déconnexion de l'exécutif avec les territoires, Edouard Philippe a choisi le département du Cher pour son «image très rurale mais avec une réalité industrielle très forte», dans lequel «se posent des sujets d'accès et d'éloignement» en dépit de sa position centrale. «C'est un bon endroit pour évoquer les transformations engagées», a déclaré le Premier ministre lors d'une courte allocution devant le conseil municipal de Bourges, après avoir essuyé quelques huées d'une trentaine de manifestants lors de son arrivée en mairie.

Le Cher selon Philippe : marché aux bestiaux, maisons de santé et 80km/h

Dans la matinée, au cours d'une visite sur un marché aux bestiaux à Sancoins, dans le sud-est du département, le chef du gouvernement a ainsi plaidé pour «la montée en gamme» des filières agricoles, alors qu'un projet de loi pour l'agriculture et l'alimentation doit être débattu en mai à l'Assemblée nationale. Dans l'après-midi, alors que le Cher compte 30% de médecins en moins que la moyenne hexagonale, Edouard Philippe a conversé avec le personnel d'une maison de santé pluridisciplinaire. Emmanuel Macron avait promis durant sa campagne que le nombre de ces établissements doublerait pour tenter de résoudre la problématique des déserts médicaux.

Édouard Philippe veut se confronter aux inquiétudes et aux difficultés

Le choix du Cher, dont 98% des axes routiers sont bi-directionnels et donc soumis à l'abaissement à 80 km/h de la vitesse maximale autorisée à partir du 1er juillet, ce qui suscite la colère d'automobilistes soutenus par de nombreux élus, «montre qu’Édouard Philippe veut se confronter aux inquiétudes et aux difficultés», «sans éluder les questions», estime par ailleurs son entourage. 

Lire aussi : Premier mai : une association de policiers alerte sur la militarisation de l'ultragauche (EXCLUSIF)

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