Marine Le Pen a patrouillé de nuit avec la BAC dans le 10e arrondissement de Paris
Marine Le Pen a effectué une tournée nocturne avec des policiers de la brigade anticriminalité dans le 10e arrondissement de Paris après une conférence de presse sur le thème de la sécurité, et alors que la grogne policière s'accentue.
Le 10 janvier, après avoir annoncé à la presse qu'elle s'était entretenue avec les responsables d'une association de femmes de policiers, Marine Le Pen a effectué une patrouille nocturne avec une unité de la Brigade anti-criminalité (BAC) dans la capitale.
👮🏻 Passionnante immersion avec la BAC 10 #Paris. Trafics, délinquance, salles de shoot : nos #policiers sont en première ligne. Ils méritent notre respect et notre soutien ! MLP pic.twitter.com/q20zGAHWct
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 10 janvier 2018
Cette opération de communication de la présidente du Front national (FN) fait suite à une conférence de presse à l'Assemblée nationale sur le thème de la sécurité et des moyens mis à disposition des forces de police. Une manière pour Marine Le Pen de rebondir sur la grogne policière concernant les conditions de travail des membres des forces de l'ordre – thématique remise au cœur de l'actualité par l'agression de deux policiers à Champigny-sur-Marne dans la nuit du 31 décembre.
Arrivée dans un commissariat de Paris pour partir en patrouille de nuit avec la BAC. Aux côtés de nos forces de l'ordre pour les soutenir et les écouter. MLP pic.twitter.com/JBddSKARO2
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 10 janvier 2018
Dans un communiqué, la candidate malheureuse du second tour de l'élection présidentielle avait déjà réclamé la «présomption de légitime défense des forces de l'ordre», après la diffusion de la vidéo montrant l'agression de la nuit du Nouvel An.
Mal-être #policier : une minute de silence partout en #France, #Collomb promet de nouveaux équipements
— RT France (@RTenfrancais) January 9, 2018
➡️ https://t.co/TTxIbDKokcpic.twitter.com/sjh3oHeITk
Du côté de la police, une minute de silence avait été observée dans toute la France le 9 janvier afin de rendre hommage aux policiers qui se sont suicidés et soutenir leurs collègues victimes d'agressions.
Le même jour, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb avait promis, lors de la cérémonie de vœux du syndicat Unsa-police à Paris, «une réponse forte» en réaction à l'agression de Champigny-sur-Marne et avait assuré les policiers du soutien de son ministère, ainsi que de celui du Garde des Sceaux.