Une centaine de VTC manifestent à Paris pour réclamer l'application stricte de la loi (PHOTOS)
- Avec AFP
Aux abords du Palais des congrès, porte Maillot à Paris, une centaine de VTC se sont rassemblés pour réclamer une application stricte de la loi régulant le secteur et de meilleures conditions de travail.
A Paris, une centaine de voitures étaient garées vers 7h30 le long du Palais des congrès de la porte Maillot le 24 novembre, où la ministre des Transports, Elisabeth Borne, était attendue dans la matinée pour la Journée internationale des assises de la mobilité.
Une centaine de chauffeurs #VTC porte Maillot pour interpeler le gvt, soumis aux "lobbyistes" type Uber selon eux pic.twitter.com/9UU24VyGrg
— Jérémy Talbot (@Jeremy_Talbot) 24 novembre 2017
Les chauffeurs étaient rassemblés dans le calme sur le côté du bâtiment, et les forces de l'ordre empêchaient toute intrusion sur le périphérique voisin.
PARIS - Manifestation des #VTC qui bloquent la Porte Maillot pic.twitter.com/esIVYJZj09
— Clément Lanot (@ClementLanot) 24 novembre 2017
«On est là pour montrer à la ministre que les chauffeurs sont présents, déterminés, et qu'ils veulent l'application de la loi», a déclaré à l'AFP Helmi Mamlouk, de FO-Capa VTC, qui réclame «la reprise en main des négociations sur les tarifs».
Les gardes mobiles sont intervenus pour calmer les esprits... Et laisser rouler les voitures #vtcpic.twitter.com/ijVCNr5ev9
— Guillaume Gaven (@GuillaumeGaven) November 24, 2017
Votée fin décembre 2016, la loi Grandguillaume a durci l'accès au métier de VTC pour mettre fin au contournement opéré par plusieurs milliers de chauffeurs Loti (transport collectif à la demande). Elle donnait un an à ces derniers pour réussir l'examen commun VTC-taxis ou obtenir une équivalence pour faire du transport individuel.
Mais le ministre des Transports a accordé un délai supplémentaire de trois mois aux chauffeurs qui auront engagé d'ici la fin d'année les démarches pour être en règle. Une décision «inacceptable» pour les organisateurs de la manifestation. Un délai qui n'est désormais même plus évoqué par le ministère, selon FO, qui y voit un motif de grogne supplémentaire. Les manifestants réclament par ailleurs la création d'un tarif minimum, piste envisagée sous le quinquennat précédent.