Mardi 12 septembre
A Nantes, où 6 500 personnes ont manifesté selon la police (15 000 selon la CGT), environ 1 000 manifestants (selon la police) ont poursuivi leur marche en arborant une banderole proclamant : «La jeunesse de retour pour vous jouer un mauvais tour !»
Visées par divers types de projectiles, les forces de l'ordre ont répliqué à grands renforts de gaz lacrymogènes. Au moins trois manifestants ont été interpellés, d'après l'AFP.
Le ministère de l'Intérieur avance le chiffre de 223 000 manifestants dans toute la France au terme de la première journée de mobilisation contre la réforme du code du travail. La CGT, de son côté, avance le chiffre de 400 000 manifestants.
400 000 manifestants ont battu le pavé à travers la France selon la CGT.
La police a arrêté trois personnes lors de la manifestation lyonnaise. Elle a notamment interpellé l'auteur d'une agression en 2016 qui s'en était pris au proviseur d'un établissement de l'agglomération lyonnaise. A Paris, une personne a été conduite à l'hôpital après avoir été blessée, et trois autres ont été interpellées.
La Préfecture de police de Paris annonce une participation de 24 000 personnes à la manifestation du 12 septembre contre la réforme du code du travail.
La CGT a quant à elle avancé le chiffre de 60 000 manifestants.
«5 euros en moins = 5 pavés en plus» : parmi les dégradations constatées après le passage de la manifestation à Paris, des graffitis font référence à la baisse des aides au logement décidée par le gouvernement.
Au moins sept salves de flashball ont été tirées par les forces de l'ordre lors de cette journée de manifestation à Paris.
Pare-brises éclatés et carrosseries défoncées : les échauffourées entre les forces de l'ordres et les manifestants les plus radicaux ont provoqué des dégâts matériels sur le trajet du cortège à Paris.
La CGT annonce une participation de 60 000 personnes à Paris pour la mobilisation contre la réforme du Code du travail portée par le gouvernement.
A Nantes, malgré quelques fumigènes, la manifestation contre la réforme du Code du travail se déroule dans le calme et la bonne humeur.
Avec la participation de plusieurs milliers de personnes (6 200 selon la police), la mobilisation nantaise rencontre un certain succès contre «les ordonnances du docteur Macron», selon les internautes sur place.
Scène surréaliste au beau milieu des affrontements à Paris en marge du cortège : un homme nu joue de la guitare devant les CRS.
Le sol brûle devant les CRS visés par un cocktail molotov à Paris dans la manifestation contre la loi travail.
Un cocktail molotov a atterri devant les forces de l'ordre dans le XIIIe arrondissement de Paris.
Charge de CRS en pleine manifestation aux abords de la place d'Italie à Paris.
Les rues du XIIIe arrondissement de Paris sont jonchées de détritus et de projectiles après des affrontements entre les forces l'ordre et des manifestants contre la loi travail.
Tirs de flashball des forces l'ordre contre projectiles de manifestants, selon le correspondant de RT sur place à Paris XIIIe.
Les assaillants, repoussés par les gaz lacrymogènes, battent en retraite.
Des internautes rapportent l'emploi de fumigènes dès le commencement du cortège à Nantes dans la manifestation contre la loi travail.
Gérard Filoche, membre du Parti socialiste (PS), est également présent à la manifestation.
Retrouvez notre interview croisée de Gérard Filoche et Charles Beigbeder au sujet de la réforme du code du travail.
Philippe Martinez, secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT), parmi les principales organisations à l'origine de la journée de mobilisation, a estimé que celle-ci était réussie. Il estimait le nombre de personnes présentes à 100 000. Il s'est félicité «de la très forte mobilisation en province».
Le Nouveau parti anticapitaliste d'Olivier Besancenot a également appelé à la grève et à la manifestation ce 12 septembre.
Les forains, qui participent également à cette manifestation, estiment que leurs emplois sont menacés.
Le député France insoumise de Seine-Saint-Denis Eric Cocquerel a expliqué au micro de RT que sa présence parmi les manifestants était le prolongement logique de son opposition, à l'Assemblée nationale, à la réforme du code du travail portée par le gouvernement. «On est tous rassemblés contre Emmanuel Macron et sa politique qui dérégule à tout va, et donc pour toutes les forces du travail», estime-t-il, se réjouissant de la présence, aux côtés des salariés, de nombreux forains.
Si la France insoumise avait, dans un premier temps, laissé planer un certain doute quant à sa participation à la manifestation (elle organise son propre rassemblement le 23 septembre prochain), elle est finalement bien présente.
Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, est arrivé sur les lieux de la manifestation parisienne.
Prévue à 14h, la manifestation parisienne s'apprête à se mettre en marche. Le cortège se rendra jusqu'à la place d'Italie à partir de la place de la Bastille.
«A droite on veut rien, on a déjà tout», «Salauds de pauvres», à Paris, au Touquet et à La Baule, des manifestants ironiques ont imaginé une contre-mobilisation parodique pour la défense des riches.
Selon le site de la radio Télévision Suisse, à Marseille, où Jean-Luc Mélenchon a ce matin rejoint les syndicats, la CGT évoque la présence de près de 60 000 manifestants.
Sur le parcours parisien de la manifestation contre la loi Travail à Paris, qui partira de la place de la Bastille à 14h pour rejoindre la place d'Italie, les commerçants ont prévu le pire.
Des barricades ici repérées par une internaute à l'angle du boulevard Saint Marcel.
Lors des nombreuses mobilisations contre la loi El Khomri de 2016, les violences et les déprédations en marge des cortèges avaient émaillé les parcours empruntés par les manifestants. Des commerçants avaient été blessés, leurs vitrines avaient été brisées et des gaz lacrymogènes avaient causé des dommages aux clients.
Des internautes rapportent des tirs de lacrymogène dans la mobilisation lyonnaise contre la loi travail. La police aurait fait usage des gaz en tirant au loin pour repousser les manifestants qui voulaient avancer.
Transformers, clowns et merguez : les forains affluent par centaines sur la place de la Bastille à Paris.
Les ordonnances souhaitées par le gouvernement empêchent le monde forain de travailler comme il le faisait auparavant, selon René Hayoun, président de l'association de défense du droit forain. 200 000 emplois seraient menacés.
«On dirait le gouvernement Macron», s'amuse un clown.
Paris, Lyon, Marseille, Nantes, Rennes... Des manifestations contre la réforme proposée par le gouvernement sont organisées dans toute la France.
Le sud-ouest est mobilisé...
A Limoges, «une petite dizaine de fainéants traîne dans les rues».
A Toulon, les Jeunes communistes et la CGT marchent main dans la main.
Venu pour défiler avec les organisations syndicales à Marseille, Jean-Luc Mélenchon a tenu à préciser que cette journée de grèves n'était pas un test pour les manifestants : «C'est un test pour lui [Emmanuel Macron].»
Dans ce cortège réunissant quelques milliers de personnes depuis 11h au Vieux-Port, l'élu de la France insoumise a promis une opposition forte au président de la République : «[Il] peut et doit reculer [...], nous allons le faire reculer.»
Il a ensuite ajouté qu'il ne s'agissait pas de «faire des barouds d'honneur, mais d'organiser une défense implacable du code du travail», rappelant la chose suivante : «Ici, c'est la France c'est pas l'Angleterre.»
Fumigènes et blocages sur la place de la Concorde à Paris alors que les forains se dirigent vers la Bastille.
Les forains soutiendront eux aussi les manifestations contre la réforme du code du travail du gouvernement. Le cortège débutera à 14h, place de la Bastille, à Paris.
Au micro de CNews, le député socialiste du Val de Marne, Luc Carvounas, déclare que le combat d'un parlementaire «n'est pas dans la rue», mais «dans l'hémicycle».
A l'instar de son parti politique, il précise cependant qu'il soutient «tous les mouvements syndicaux [...] contre les ordonnances».
Le Bureau national du Parti socialiste (PS) a décidé de soutenir toutes les mobilisations contre la loi travail, sans appeler formellement ses sympathisants à défiler le 12 septembre.
Selon un sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio publié lundi, 57% des Français trouvent «justifié» l'appel à la manifestation du 12 septembre contre la réforme du code du travail. Pour 23% d'entre eux, cet appel est même «tout à fait justifié».
Au début du mois de mai 2016, les manifestations contre la loi travail, dite loi El Khomri, avaient recueilli l'approbation de 65% des Français interrogés, mais ce succès avait décliné pour terminer à 59% vers la fin de la mobilisation en juin 2017.
Les lycéens tiennent également à manifester leur soutien à cette journée de mobilisation contre cette réforme, ici au lycée Fénelon, dans le VIe arrondissement de Paris.
Le blocus a aussi commencé au lycée Victor Hugo de Poitiers.
Les forains ont bloqué la circulation à Paris pour manifester contre la réforme du code du travail portée par le gouvernement.
Peu avant 7h, les camions des forains se sont réunis en haut des Champs Elysées avant de tourner sur la place de l'Arc de Triomphe dans un concert de klaxons.
Le vice-président du Front national (FN) Florian Philippot a rejoint le cortège des forains dans la matinée et a tweeté son soutien aux manifestations contre la «loi travail XXL».
C'est la rentrée sociale ! Le 12 septembre a lieu la première journée de mobilisation contre la réforme du code du travail par ordonnances, portée par le gouvernement d'Emmanuel Macron.
Paris, Marseille, Lyon, Toulouse ou encore Nantes, des manifestations sont annoncées dans plusieurs dizaines de villes françaises.
En première ligne de ce conflit social, la Confédération générale du travail (CGT), la Fédération syndicale unitaire (FSU) et Solidaires sont à l'origine de cet appel à rejeter les réformes du gouvernement.
Du côté des politiques, les personnalités de la gauche viendront grossir le cortège, avec notamment Benoît Hamon (M1717), Jean-Luc Mélenchon (Les Insoumis), le Parti communiste français (PCF) et le Nouveau parti anticapitaliste (NPA).