Alain Soral annonce vouloir demander l'asile politique en Corée du Nord
A l'issue d'un voyage officiel en Corée du Nord, l'essayiste controversé Alain Soral a déclaré dans une de ses vidéos qu'il allait demander l'asile politique à l'Etat nord-coréen dans lequel il estime risquer «beaucoup moins de persécutions».
Habitué aux prises de position polémiques, certaines lui ayant valu des condamnations, l'écrivain Alain Soral a déclaré dans une vidéo publiée sur son site internet et sur YouTube le 27 juillet qu'il allait demander l'asile politique en Corée du Nord. Il revient d'un voyage dans ce pays où il affirme avoir été invité par les autorités.
Dans son style habituel, l'essayiste a décrit avec enthousiasme un régime politique ayant selon lui «beaucoup à voir avec la pensée de Charles Maurras», en référence à l'écrivain royaliste et nationaliste, fondateur de l'Action française condamné en 1945 pour collaboration.
«N'ayant plus aucune confiance dans ce qu'on appelle la démocratie de marché et d'opinion [...] la dictature occidentalo-compatible, effectivement je n'ai aucun problème à aller demander demain l'asile politique, car je vais demander l'asile politique [...] à ce qu'on appelle une [...] une démocratie populaire [la Corée du Nord]», a-t-il expliqué.
Sur le plateau d'une émission de #Dieudonne, un échange verbal se transforme en pugilat entre #Soral et #Conversanohttps://t.co/bTyJ51zn0jpic.twitter.com/FAgJsHjfkS
— RT France (@RTenfrancais) December 8, 2016
Alain Soral estime en outre qu'il «risque beaucoup moins de persécutions dans ce pays» que dans son «propre pays, la France». D'après son site internet, le polémiste devrait payer actuellement 244 000 euros en condamnations pécuniaires diverses, et serait condamné à neuf mois de prison avec sursis et trois mois de prison ferme. Ces condamnations sont la conséquence de dizaines de procédures judiciaires lancées à son encontre pour des injures et diffamations en tous genres lancées envers des personnalités publiques. Alain Soral a par ailleurs été condamné de nombreuses fois pour incitation à la haine, principalement antisémite, après des poursuites émanant d'organisations antiracistes et communautaires, à la suite de propos ou de gestes.
La demande n’ayant pour l’heure pas été effectuée officiellement, Pyongyang n’a pas réagi.