France

Le nouveau chef de l'Etat islamique serait un Français d'origine tunisienne de 35 ans

Alors que la mort de son calife Abou Bakr al-Baghdadi n'a toujours pas été confirmée, Daesh aurait déjà choisi son successeur. Il s'agirait d'un Français de 35 ans ayant rejoint la Syrie en 2014, selon la chaîne saoudienne Al Arabiya.

Après la mort annoncée comme «hautement probable» par les autorités russes d'Abou Bakr al-Baghdadi, calife proclamé de l'Etat islamique (EI), l'organisation terroriste se serait trouvée un nouveau chef dans la personne de Jalaluddin al-Tunisi, selon Al Arabiya

De son vrai nom Mohamed Ben Salem al-Ayouni, ce Français de 35 ans serait originaire de la région de Sousse, en Tunisie, d'après la chaîne saoudienne. Après avoir immigré en France dans les années 1990, il aurait obtenu la nationalité française, avant de retourner en Tunisie lors du printemps arabe qui a mis fin à la présidence de Zine el-Abidine Ben Ali. Il aurait ensuite gagné la Syrie en 2014, après avoir prêté allégeance à l'Etat islamique. Proche d'Abou Bakr al-Baghdadi, il aurait rapidement pris la tête d'un bataillon.

Washington ne peut confirmer le décès d'Abou Bakr al-Baghdadi

Mi-juin, Moscou avait annoncé la mort probable d'Abou Bakr al-Baghdadi dans les environs de Raqqa, alors que l'Etat islamique subissait de lourds revers. Par la suite, la chaîne de télévision irakienne Al Sumaria, mettant en avant une source présentée comme proche de l'organisation terroriste dans la province de Ninive en Irak, avait fait état d'une annonce par Daesh de ce décès. Celui-ci avait également été annoncé par le controversé Observatoire syrien des droits de l'Homme, situé au Royaume-Uni.

Le Pentagone dit ne pas pouvoir confirmer la mort du leader de l'Etat islamique, mort qui déjà avait déjà été annoncée à plusieurs reprises par le passé.

Environ 600 Français, dont plus d'un tiers de femmes, se battraient dans les rangs de Daesh. Les forces spéciales françaises auraient d'ailleurs, dans le cadre de la bataille de Mossoul, conclu un accord avec les forces armées irakiennes dans le but d'éliminer ces ressortissants français encombrants, pour empêcher leur retour sur le territoire national.

Lire aussi : Capturée à Mossoul, une djihadiste française appelle Paris à l'aide