La gale se propage dans le camp de migrants de la Chapelle à Paris
Les ONG ont tiré la sonnette d’alarme devant l'épidémie de gale qui sévit parmi les réfugiés qui vivent dans des conditions précaires dans la capitale. Les médecins sont peu optimistes quant au traitement de cette malade particulièrement contagieuse.
La gale a refait son apparition dans les rues de Paris. Et plus précisément dans le camp de la Chapelle, dans le XVIIIe arrondissement, rapporte l’organisation Médecins sans frontières (MSF), citée par le site francetvinfo le 11 juin.
Cette maladie très contagieuse a en effet été diagnostiquée chez plusieurs migrants et les cas de contamination se seraient multipliés ces derniers mois, rapporte MSF.
Si aucune statistique officielle n’existe sur la gale, précise le site, 164 cas ont été recensés depuis décembre 2016 par la clinique mobile de MSF à Paris.
Plusieurs centaines de #migrants occupent les environs de la porte de la Chapelle à #Parishttps://t.co/iWI0SuiXBwpic.twitter.com/Ftq7CKGmxQ
— RT France (@RTenfrancais) 19 avril 2017
Interrogée par la chaîne d’information, le docteur Abdon Goudjo, directeur des équipes santé du Samu social de Paris se dit préoccupé par les conditions de précarité dans lesquelles vivent les migrants.
«Soigner une gale dans la rue est illusoire […] La seule chose qu’on peut faire, c’est leur donner la double dose de médicaments et leur expliquer de les reprendre à huit jours d’intervalle», explique-t-il.
La gale se transmet par un contact physique récurrent, soit par des vêtements contaminés.