Huée à Rungis, Marine Le Pen échappe à une tomate qui s'écrase sur un journaliste de l'AFP
- Avec AFP

Alors qu'elle visitait le grand marché de Rungis, la candidate du Front national a essuyé quelques sifflets et huées au niveau des fruits et légumes. Elle a aussi échappé à un jet de tomate : le projectile a atteint un journaliste de l'AFP.
Si sa visite aux halles de Rungis (Val-de-Marne) avait bien commencé, la candidate du Front national (FN) Marine Le Pen a été huée et sifflée en arpentant le secteur des fruits et légumes dans le cadre de sa campagne pour le second tour.
L heritiere hue aux halles pic.twitter.com/KsyCZ7lly3
— Gc616 (@rungis616) 25 avril 2017
La présidente du FN a aussi été visée par une tomate, mais le projectile a raté sa cible pour finalement s'écraser sur la tête de Guillaume Daudin, journaliste de l'AFP chargé de couvrir le parti.
«Bien, voire très bien accueillie jusque-là, Marine Le Pen est sifflée aux fruits. Une tomate a même volé... jusque sur ma tête», a-t-il commenté sur son Twitter.
Bien voire très bien accueillie jusque-là, Marine Le Pen est sifflée aux fruits. Une tomate a même volé... jusque sur ma tête 😥 #AFP
— Guillaume Daudin (@GuillaumeDaudin) 25 avril 2017
Lors de sa visite, Marine Le Pen s'est posée en candidate de la «régulation» contre son adversaire Emmanuel Macron, celui de l'«ouverture totale».
«Emmanuel Macron est pour la dérégulation totale, l'ouverture totale, le libre-échange total. Moi je crois que l'Etat doit poser des régulations au marché pour établir une concurrence loyale, permettre qu'un acteur ne détruise pas l'autre, comme c'est souvent le cas avec la grande distribution», a-t-elle déclaré, entourée de nombreux journalistes mais aussi de commerçants de Rungis qui se revendique comme le plus grand marché de produits frais du monde.
J'ai poursuivi ce matin ma visite du marché de #Rungis, avec le secteur des produits laitiers puis des fruits et légumes ! 🐐🍓🍌 pic.twitter.com/bCWYTg7w6x
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 25 avril 2017
Elle s'est aussi inquiétée du «libre-échange total qui va mettre nos productions en concurrence totale avec des produits de moins grande qualité, de moins bonne traçabilité».
Emmanuel Macron avait lui visité Rungis quelques jours avant le premier tour de l'élection présidentielle.
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