Nathalie Koscisuko-Morizet copieusement sifflée lors du meeting de François Fillon (VIDEO)
Le moment de faire bloc autour de François Fillon semble venu. Et les soutiens de l'ex-Premier ministre qui avaient pris leurs distances au début de l'affaire Fillon paient aujourd'hui leurs hésitations passées devant les militants.
Les militants du parti Les Républicains (LR) ont de la mémoire. Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) a été accueillie par des sifflets lors du meeting de François Fillon à Paris le 9 avril 2017, comme l'ont relaté plusieurs journalistes présents.
NKM huée lors de sa prise de parole #FillonParis ; quelques "chuuut" pour tenter de recouvrir les huées
— Pierre Dumazeau (@PierreDumazeau) 9 avril 2017
Des sifflements et des huées quand NKM prend la parole sur scène #FillonParis
— Caroline Vigoureux (@CaroVigoureux) 9 avril 2017
Les militants ne semblent pas avoir oublié les tergiversations de NKM lorsque l'affaire des emplois présumés fictifs de François Fillon lancée par le Canard enchaîné a atteint son pic, fin janvier.
Le 3 mars, Olivia Laurentjoye, chef de cabinet de la conseillère de Paris, avait démissionné de l'équipe de campagne du candidat de la droite. Un signal qui a pu donner l'impression que NKM envisageait de lâcher François Fillon, d'autant plus qu'elle ne s'était pas rendue au meeting du Trocadéro qui eut lieu deux jours plus tard.
Double retournement de veste : ces élus qui ont lâché #Fillon... avant de le rejoindre de nouveau https://t.co/T5vPU8FBRkpic.twitter.com/B2GPZ3WDj4
— RT France (@RTenfrancais) March 7, 2017
NKM n'est pas la seule figure des Républicains à s'être attirée l'ire des militants : le président de la région PACA, Christian Estrosi, a également dû affronter les sifflets du public lors du meeting de Marseille le 31 mars dernier. En cause ? Ses nombreuses critiques formulées à l'encontre du vainqueur de la primaire. Le lendemain, au grand dam des fidèles de François Fillon, Christian Estrosi rencontrait même Emmanuel Macron.
Le soir du meeting du Trocadéro, le président de région avait appelé François Baroin à remplacer François Fillon, avant de rentrer dans le rang, comme Valérie Pécresse et le président du Sénat, Gérard Larcher.
