France

Colis piégé au siège de FMI : Fillon tance Urvoas sur la sortie de l'état d'urgence

Le candidat LR à la présidentielle, François Fillon, a tancé le 16 mars, lors d'un meeting à Caen, le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas qui avait estimé le 15 mars que les conditions étaient réunies pour «une sortie de l'état d'urgence».

«Et dire qu'hier, le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, envisageait la fin de l'état d'urgence, quel angélisme !», s'est exclamé François Fillon le 16 mars pendant un meeting à Caen, prenant la parole quelques heures après le colis piégé adressé au FMI.

Evoquant aussi la fusillade, le 17 mars, dans un lycée de Grasse (Alpes Maritimes), François Fillon a commenté : «Certains ont essayé de nous présenter ce drame comme un différend entre lycéens ou relevant d'un problème d'ordre psychologique.»

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«Comme si on avait fini par baisser la garde, comme si on avait fini par accepter l'inacceptable et trouver normal qu'un élève transporte avec lui des armes et s'introduise dans un lycée pour tirer autour de lui !», a-t-il ajouté.

Le 15 mars, Jean-Jacques Urvoas a estimé que les conditions étaient réunies pour «une sortie de l'état d'urgence», instauré en France au soir des attentats djihadistes du 13 novembre 2015 et prolongé jusqu'au 15 juillet 2017.

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