François Fillon promet un «code de bonne conduite» contre les conflits d'intérêts au gouvernement
- Avec AFP
Après l’entretien donné aux Echos sur le pan économique de son programme, le candidat Les Républicains à la présidentielle revient sur ses grandes lignes, deux jours avant sa probable mise en examen dans l'affaire du PenelopeGate.
François Fillon continue d'essayer de reprendre en main sa campagne le 13 mars, avec une conférence de presse intitulée «Mon projet pour La France». Il y a détaillé de nouvelles mesures venues s'ajouter à son programme.
#Fillon "mon projet est porté par l'ambition de faire de la #France une grande puissance politique et économique" https://t.co/uVIT326vESpic.twitter.com/dP7FRs6UTt
— RT France (@RTenfrancais) 13 mars 2017
Le candidat des Républicains (LR), qui assure ne pas édulcorer ses propositions malgré les critiques, a distillé quelques retouches programmatiques dans Les Echos – baisse des charges bénéficiant «d'avantage aux petits salaires», taux intermédiaire de TVA finalement inchangé – puis devant la presse.
#Fillon "je veux revaloriser les petites retraites, l'âge de la retraite sera à 65 ans" https://t.co/uVIT326vESpic.twitter.com/1cyNLzyyQg
— RT France (@RTenfrancais) 13 mars 2017
Il a notamment réitéré son engagement de former un gouvernement paritaire de 15 ministres qui, a-t-il expliqué, seront congédiés s'ils n'atteignent pas les «objectifs» qui leur seront assignés.
#Fillon "je ne suis pas en mesure de vous présenter une équipe gouvernementale" https://t.co/uVIT326vESpic.twitter.com/hAnH4xw47S
— RT France (@RTenfrancais) 13 mars 2017
François Fillon a également promis un «code de bonne conduite» pour prévenir les conflits d'intérêts au gouvernement et la publication «obligatoire» des liens de parenté entre les parlementaires et leurs collaborateurs, alors qu'il est empêtré depuis plusieurs semaines dans les soupçons d'emplois fictifs de son épouse et de deux de ses enfants comme collaborateurs parlementaires.
Il attendu le 15 mars chez les juges d'instruction saisi de l'affaire. Cette convocation, «on ne peut pas dire que je m'y rende avec plaisir. Depuis le début je ne suis pas traité comme un justiciable comme les autres», a t-il estimé.