Prise en charge d'Ayana : les parents se rangent derrière l'avis des médecins

Prise en charge d'Ayana : les parents se rangent derrière l'avis des médecins Source: Reuters
Chambre d'hôpital
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Après plusieurs avis médicaux, les parents ont confirmé qu’ils acceptent d’accompagner leur petite fille vers son extubation. Celle-ci est plongée dans le coma depuis 44 jours après avoir été prise de convulsions et connu de fortes fièvres.

A l’issue des conclusions de l’expert qui a examiné Ayana ce dimanche après-midi, ses parents viennent de confirmer qu’ils acceptent d’accompagner leur petite fille selon le protocole proposé par l’équipe de réanimation pédiatrique d’Angers. Cette décision devrait être annoncée par l’avocat des parents en soirée.

L’équipe de l'hôpital qui s’occupe d’Ayana depuis 44 jours, est soulagée de pouvoir reprendre une relation de confiance avec ses parents, loin de tout emballement médiatique, dans le respect de la dignité de l'enfant et de l’écoute de ses parents. «La mort du bébé va être programmée d’ici six à huit jours», a annoncé Me Ludot, l'avocat des parents.

Un médecin expert désigné par le tribunal administratif de Caen s’est rendu ce dimanche au CHU d'Angers pour «déterminer dans quel état est le nourrisson et quelles sont les origines de son état», a indiqué à l'AFP Emmanuel Ludot, l'avocat de la famille.

Dans la nuit du 5 au 6 mai, les parents d’une petite fille de 7 mois ont appelé le Samu car leur bébé était prise de forte fièvre et de convulsions. Quelques heures plus tôt, un médecin de la PMI lui a injecté deux vaccins contre la coqueluche, l’hépatite B, la polio, le tétanos et la diphtérie. Néanmoins, le Samu a refusé de se déplacer et les parents ont dû eux-mêmes la conduire dans la nuit à l'hôpital d'Alençon. Le lendemain, la fillette a été transférée au CHU du Mans puis à celui d'Angers.

La jeune enfant a passé plus de 40 jours en réanimation pédiatrique à Angers et a été plongée dans un coma artificiel sous ventilation mécanique. Vendredi 19 juin, les médecins ont proposé d’éteindre l’appareil de ventilation car la fillette serait victime subir de fortes souffrances. 

«La fillette a des séquelles neurologiques gravissimes, irréversibles, avec un tableau de souffrances, de douleurs extrêmes», a précisé le médecin Gérald Boussicault.

Les parents se sont opposés au verdict médical : «Débrancher ma fille, c'est inconcevable. C'est une battante», a déclaré la mère, tout en affirmant ne pas vouloir non plus que leur fille souffre.

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