«Je n'ai pas honte» : les internautes «stupéfiés» par les confessions de Salah Abdeslam
Ce ne sont pas seulement les révélations contenues dans des lettres du seul terroriste survivant des attaques de Paris en novembre 2015 qui choquent les internautes, mais aussi le fait que de «nombreuses femmes» correspondent avec lui.
Les révélations contenues dans la correspondance du détenu le plus surveillé de France qui, tout en refusant de parler aux enquêteurs et aux juges, correspondrait avec de nombreuses femmes, ont indigné de nombreux internautes.
Il a contribué à la mort de centaines de personnes et il écrit tranquille à ses "fans" c'est une blague ? #SalahAbdeslam
— Alexia 🤓 (@AlexiaSuret) 13 janvier 2017
« Salah Abdeslam reçoit régulièrement des courriers de femmes souhaitant porter son enfant » mais à quel moment c’est possible en fait ?
— Clara (@claradelle) 13 janvier 2017
D'autres reprochent à la loi de permettre aux détenus d'avoir une correspondance privée avec le monde extérieur qui, dans le cas du djihadiste du 13 novembre 2015, leur semble scandaleuse.
La lettre stupéfiante de Salah Abdeslam https://t.co/tpWIwvK1de
— Anne Bormans (@annebormans) 13 janvier 2017
Consulter un site jihadiste pas bien, correspondre avec un jihadiste bien 🤔
Salah Abdeslam autorisé à répondre aux lettres de ses fans. Ne cherchez pas à comprendre cette phrase c'est pourtant la vérité 😒
— Donovan (@Snakypex) 13 janvier 2017
Pour d'autres utilisateurs, la publication par Libération de la lettre où il se décrit en «musulman soumis à Allah» est une forme d'apologie du terrorisme.
13 Novembre : La lettre où Salah Abdeslam se décrit en « musulman soumis à Allah » https://t.co/nrmtdw9bE3
— AntiLeftistsFascists (@AntiLeftistsFas) 13 janvier 2017
"Salah Abdeslam" c'est #scandaleux de le laisser communiquer et encore plus que des gens lui écrivent .Faisons son apologie aussi..
— Jean François D. (@jfduc) 13 janvier 2017
La lettre diffusée par Libération, faisant partie du dossier d'instruction, n'a pas vocation à être rendue publique, témoigne cependant des «valeurs» de Salah Abeslam : «Je suis musulman, c'est-à-dire soumis à Allah», écrit-il. «Es-tu soumise ? Si non, alors dépêche-toi de te repentir et te soumettre à Lui», enseigne-t-il même à une femme dont l'identité n'a pas été révélée.