Beaucaire : la crèche reste en place, la Ligue des droits de l’homme condamnée à verser 1 200 euros
La Ligue des droits de l’homme, qui avait demandé au maire Front national de Beaucaire de ne pas mettre en place de crèche de Noël par respect pour la laïcité, a vu sa requête rejetée et devra verser 1 200 euros à la commune.
Le tribunal administratif de Nîmes a rejeté le 21 décembre la demande de la Ligue des droits de l'homme et du citoyen (LDH), de suspendre l’installation d’une crèche de Noël à l’hôtel de ville de Beaucaire. L’association a par ailleurs été condamnée à vers 1 200 euros à la municipalité pour les dépenses.
Le maire Front national de la ville Julien Sanchez s’est réjoui de la décision sur Twitter.
🔴 URGENT :
— Julien Sanchez (@jsanchez_fn) 21 décembre 2016
Victoire de la Ville de Beaucaire face à la @LDH_Fr.
La crèche provençale restera en Mairie.
La LDH condamnée à nous payer 1200€. pic.twitter.com/j7XPBFChaU
Le 20 décembre, l’avocate de la LDH Sophie Mazas avait demandé en référé au magistrat du tribunal administratif de Nîmes, de suspendre l’installation de la crèche. La Ligue estimait en effet que l'initative était contraire «à la loi de 1905 et au principe de neutralité que doit défendre une mairie».
Ce n'est pas la première fois que le sujet fait polémique en France en cette période de fin d'année. Il y a quelques jours, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a fait installer une crèche géante de 14 mètres carrés dans l'entrée de son Conseil régional, au grand dam de l'opposition. Parlant de «provocation», les élus de gauche ont en effet menacé d'engager un recours devant le tribunal administratif.
Lire aussi : «S'excuser de nos traditions ?» : Laurent Wauquiez défend sa crèche de Noël géante