A Paris, Arnaud Montebourg lance le top départ de sa campagne pour la primaire de la gauche
Le chantre du «Made in France» et candidat à la primaire de la gauche Arnaud Montebourg a organisé un meeting dans la capitale afin de marquer officiellement le début de sa campagne, avec pour objectif final la présidentielle de 2017.
A l’occasion du dépôt officiel de sa candidature à la primaire de la gauche, qui aura lieu en janvier, Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’Economie et fondateur du mouvement Le Projet France, a tenu un discours à Paris le 1er décembre.
Il y a loué les vertus de l'organisation d'un tel scrutin, le qualifiant d'«outil de démocratie» pour les Français, qui leur permetrait de faire un «autre choix» et de se «libérer des visages imposés» de la politique.
«Face au changement venu d'en haut, je propose une vague venue d'en bas», a lancé Arnaud Montebourg avant de s'en prendre, sous les applaudissements, au slogan de campagne de François Hollande : «Souvenez-vous, le changement devait être maintenant.»
Logo marinière, slogan "Libérez les Français". Quelques éléments de la campagne de #Montebourg#primairepic.twitter.com/0weYq8IleT
— Jonathan RT France (@Jonathan_RTfr) 1 décembre 2016
Assurant que s'il arrive au pouvoir, la France ne ratifiera plus les traités de libre-échange européens, négociés «dans notres dos», Arnaud Montebourg a annoncé : «C'est la fin du TAFTA et du CETA.»
Arrivée d'Arnaud #Montebourg. Sa déclaration de candidature à la #primaire va commencer pic.twitter.com/T5OfEhxBKn
— Jonathan RT France (@Jonathan_RTfr) 1 décembre 2016
Le socialiste a enfin appelé à «libérer la France des politiques tutellaires d'austérité» qui la touchent et a fait part de son souhait de consacrer 20 milliards d'euros à l'investissement public.
Arnaud Montebourg a conclu son discours en appelant le «peuple de gauche» à se déplacer en masse pour venir voter en janvier et ainsi donner «un coup d'épaule à l'Histoire».
Il y a quelques jours sur la radio RTL, l'ancien ministre avait déjà lancé un appel, cette fois aux «électeurs de droite», à venir voter aux primaires de la gauche afin d'y «battre le président de la République» François Hollande.