Premier débat télévisé de la primaire de la droite et du centre : un choc des idées attendu
Ils sont sept en lice et l'un d'eux sera peut-être le prochain président de la République s'il l'emporte aux deux tours de l'élection présidentielle. Mais avant, l'heureux élu devra d'abord remporter la primaire. Le débat rebattra-t-il les cartes ?
Après l'éviction d'Hervé Mariton, qui n'a pas réussi à réunir le nombre de parrainages nécessaire, ils sont sept, dans le désordre : Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, François Fillon, Jean-Frédéric Poisson, Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-François Copé. Et dans l'ordre : Alain Juppé, qui caracole en tête, du moins selon les sondages d'opinion.
Vers 15h30, les doublures des candidats participaient aux derniers réglages sur le plateau #PrimaireLeDebatpic.twitter.com/CV20mhM7nM
— julien licourt (@julienlicourt) 13 octobre 2016
Un dernier sondage Opinion Way le crédite ainsi de 42% des intentions de vote, accroissant son écart avec son challenger, Nicolas Sarkozy, loin derrière à 28% d'intentions de vote.
Plus loin dans la course, on trouve Bruno Le Maire et François Fillon, respectivement à 13% et 11%. Après un durcissement de la campagne qui a vu les candidats fourbir leurs armes, Bruno Le Maire ayant par exemple lancé une pique à deux de ses adversaires, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, l'un sur son passé judiciaire, l'autre sur l'affaire des comptes de campagne, à l'intersection de la Libye et de l'affaire Bygmalion.
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Le débat, sauf surprise toujours possible – faux pas, passe d'armes marquante – ne devrait pas changer fondamentalement l'ordre d'arrivée, mais pour les «petits candidats», le débat est une tribune leur permettant de développer leurs idées et de renforcer leur notoriété, comme par exemple Jean-Frédéric Poisson.
Pour d'autres, le score qui sera réalisé au terme du premier tour de la primaire de la droite et du centre, permettra de monnayer leur ralliement à l'un ou à l'autre des deux candidats arrivés en tête. Et pour ceux qui voient très loin, en juin 2017, c'est la possibilité de décrocher un maroquin dans le futur gouvernement. En cas de victoire du candidat de la droite et du centre, bien sûr.