François Hollande : «Je vous l'assure : cette guerre, nous la gagnerons»
Dans une allocution suivant l'attaque de l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray au sud de Rouen, le chef de l'Etat français a réaffirmé que le gouvernement appliquait et appliquera la loi qui donne la capacité d'agir aux préfets et à la police.
Cette guerre sera longue. «Ce qui est visé c'est notre démocratie. Elle est la cible, elle sera notre bouclier», a solennellement déclaré le chef de l'Etat lors de l'allocution qu'il a prononcée au soir du 26 juillet, après l'acte de barbarie perpétré dans la journée à l'intérieur de l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray.
François Hollande a réaffirmé l'engagement de son gouvernement dans la lutte contre le terrorisme. «Tuer un prêtre, c'est profaner la République qui garantit la liberté de conscience. C'est semer l'effroi, car ce que veulent les terroristes c'est nous diviser», a-t-il averti, estimant par ailleurs que la menace terroriste de la part des islamistes n'avait jamais été aussi forte en France et en Europe.
De son côté, sur TF1, Manuel Valls estimait que l'objectif de l'attaque de cette église de Seine-Maritime avait pour objectif de «provoquer une guerre de religion».
Ce 26 juillet, à 9h43, deux individus ont pris six personnes en otage en pleine messe matinale dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray. Les deux hommes ont été abattus après avoir égorgé le prêtre de 86 ans. L'organisation terroriste Daesh a revendiqué l'attaque via son agence Amaq, parlant de deux de ses «soldats».
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