France

«On ne pardonne pas. On n’oublie pas.» : Anonymous en croisade après l’attentat de Nice (VIDEOS)

L’organisation de hackers a envoyé un message d’espoir sous le mot-clé OpNice, appelant à mettre en commun les forces des activistes afin de vaincre le terrorisme par tous les moyens possibles après l’attaque qui a fait 84 morts le 14 juillet à Nice.

Deux vidéos, l’une en anglais et l’autre en français, ont été partagées sur les comptes Twitter et YouTube de l’organisation cyber-militante Anonymous.

Adressée aux «citoyens du monde», la première a appelé la population à ne pas faiblir face à l’horreur de l’attaque terroriste survenue le 14 juillet à Nice, mais à en tirer la force de combattre l’obscurantisme.

«Pour défendre nos valeurs et notre liberté, nous retrouverons les membres du groupe terroriste responsable de ces attaques», a fait savoir le groupe, prévenant ceux qui s’en prennent aux innocents de «s’attendre à une mobilisation totale de [sa] part.»

La branche française de l’organisation, Anonymous France, a elle aussi publié un message sur la toile quelques heures après la tragédie qui a frappé Nice. «Le terrorisme doit être éradiqué et ce par tous les moyens dont nous disposons», a indiqué un homme arborant le célèbre masque des hackers.

Invitant à intensifier la lutte informatique contre Daesh, le militant a appelé à mener des «attaques chirurgicales contre l’ennemi» en s’attaquant à ses moyens de communications afin de «détruire sa propagande.»

«Nous sommes Anonymous. Nous n’oublions pas. Nous ne pardonnons pas. Terroristes, redoutez nous.», a menacé l’organisation militante en guise de conclusion.

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Ce n'est pas la première fois qu'Anonymous s'en prend aux terroristes, et en particulier à Daesh, à qui les hackers avaient ouvertement déclaré la «guerre» après les attentats du 13 novembre à Paris.

Suite à cette annonce, les militants avaient diffusé une liste de 5 500 comptes liés à l’organisation djihadiste, qui avaient ensuite été suspendus sur les réseaux sociaux.

Les Anonymous avaient ensuite remis le couvert après les sanglantes attaques terroristes qui avaient frappé Bruxelles le 22 mars. Sous le mot d’ordre «Opération Bruxelles», ils avaient menacé de nombreuses cyberattaques contre les terroristes actifs sur le darkweb.