Des œufs et des sifflets pour les participants au meeting parisien de Macron (VIDEO)
- Avec AFP
Le 12 juillet, une centaine de manifestants contre la loi Travail ont accueilli avec des œufs et des sifflets les personnes qui participaient au meeting d'«En Marche !», le mouvement créé par Emmanuel Macron, à la salle de La Mutualité à Paris.
Massés sur la petite place devant cette salle du Quartier latin, face à un cordon de policiers, plusieurs manifestants avaient des sacs remplis d’œufs qu'ils lançaient à l'occasion sur les participants au moment de leur entrée dans la salle de la Mutualité à Paris.
Meeting #Macron#TousEnMarche à la Mutualité #Maubert à Paris pic.twitter.com/876mXB1hID
— Cedric RTfrance (@Cedric_RTfrance) 12 juillet 2016
Des banderoles aux messages peu équivoques étaient brandies par des manifestants : «Macron étron du capital» ou encore «Contre l'euro du fric et la loi des patrons».
Meeting #Macron#TousEnMarche versus Manifestation #LoiTravail à #Maubertpic.twitter.com/RoW6fE0AeT
— Cedric RTfrance (@Cedric_RTfrance) 12 juillet 2016
«Les bourgeois, les banquiers, c'est par là», a crié un manifestant en montrant l'entrée de La Mutualité, alors que des partisans du ministre, dont beaucoup portaient le costume, attendaient de pouvoir entrer. «La fan zone du Medef», criait un autre. «Marcher avec vous, c'est reculer !», a renchéri un troisième.
Pour accéder à Meeting #Macron#TousEnMarche, il faut eviter les oeufs... pic.twitter.com/Pzc8ymocpG
— Cedric RTfrance (@Cedric_RTfrance) 12 juillet 2016
«La rue est à nous!», a également retenti, un partisan du ministre de l'Economie répliquant : «C'est ça !»
Comité d'accueil de #Macron#TousEnMarche manifestants #LoiTravail à #Maubert, Paris pic.twitter.com/8yyTraCVST
— Cedric RTfrance (@Cedric_RTfrance) 12 juillet 2016
A deux jours de l'allocution de François Hollande du 14 juillet et à neuf mois de la présidentielle, Emmanuel Macron avait réuni dans la soirée du 12 juillet son mouvement politique «En Marche !». Trois mois après le lancement de son mouvement «transpartisan», qui reprend ses initiales, le ministre de l'Economie laisse savamment planer le doute sur ses intentions pour 2017, dans une posture de quasi-candidat.