Un an après, les migrants de retour rue Pajol à Paris (IMAGES)
Sur le parvis de la halle Pajol 150 à 200 jeunes hommes, originaires du Soudan ou d’Erythrée, ont installé un camps de fortune. En juin dernier, les forces de l'ordre avaient violemment démantelé une installation de réfugiés au même endroit.
Ces migrants, récemment arrivés à Paris, se seraient installés sur la halle Pajol faute de pouvoir s'installer sur le terre-plein du boulevard de la Chapelle et aux jardins d'Eole, désormais entourés de barrières et gardés par des vigiles. Quelques jours après l’évacuation du camp du camps d'Eole, les réfugiés sont donc déjà de retour dans le XVIIIe arrondissement de la capitale.
Futurs ingénieurs & chirurgiens de retour en bas de chez moi. Joies du multiculturalisme & du vivre-ensemble #pajolpic.twitter.com/A9M7gLxvoT
— Jacques D. (@mackey75018) 21 juin 2016
Les réfugiés refusent les hébergements proposés, la Halle Pajol et de nouveau pris en otage par les activistes ! pic.twitter.com/syoFeIr69b
— Setareh Farsi (@SetarehFarsi) 20 juin 2016
20 juin. Journée des réfugiés.#ParisVilleMytho#pajolpic.twitter.com/B0Kc5lv6Zx
— hajoura74 (@hajoura74) 20 juin 2016
Malgré les interventions de la police, les camps se propagent dans Paris
Depuis plusieurs mois, près de 25 opérations ont été organisées dans la capitale pour désinstaller des camps de migrants, et réinstaller ces derniers dans des hébergements d'urgence à Paris ou dans sa banlieue. Mais les campements se multiplient tout de même dans la capitale. Les services de l’Etat et de la mairie qui suivent le dossier estiment à plus de cinquante le nombre d’arrivées quotidiennes de migrants dans Paris.
#Paris : 2000 migrants évacués du campement des Jardins d’Éole suite à cas de tuberculose https://t.co/M1w858cDxOpic.twitter.com/XN1IkZ5x8S
— RT France (@RTenfrancais) 6 juin 2016
Il y a un an en juin 2015, déjà rue Pujol, les forces de l'ordre avaient dispersé d'une manière musclée un campement de migrants. Une opération qui avait fait polémique, de nombreuses associations humanitaires jugeant disproportionnée l'usage de la force par les CRS.