Paris : des féministes manifestent contre le harcèlement sexuel à deux pas de l’Assemblée nationale

Une centaine de manifestants et quelques Femen se sont rassemblés afin d’appeler à la démission totale de l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale Denis Baupin, accusé d’avoir harcelé sexuellement plusieurs élues.
A l’appel d’organisations féministes, les manifestants se sont rassemblés place Edouard Herriot à Paris, à quelques mètres de l’Assemblée nationale. Arborant des pancartes pour dénoncer le patriarcat et les violences sexuelles faites aux femmes, les activistes ont été rejoints quelques instants plus tard par des membres du mouvement féministe Femen, dont sa fondatrice Inna Shevchenko.
Inna Shevchenko, fondatrice des @Femen_France appelle a la demission de #DenisBaupin a #Parispic.twitter.com/8IuY4GB7Bn
— Louis RT France (@Louis_RTfr) 11 mai 2016
Diverses femmes arboraient de fausses barbes afin d’attirer l’attention sur leurs revendications.
La Barbe rend hommage à ces grands hommes virils qui savent maintenir l'Assemblée Nationale sous leur coupe. pic.twitter.com/CIVR9aezDn
— La Barbe (@labarbelabarbe) 11 mai 2016
L’une d’entre elles a expliqué à notre correspondant sur place qu’elle était, entre autres, venue protester contre Denis Baupin, ex-vice président de l’Assemblée nationale qui a démissionné après avoir été accusé par plusieurs élues écologistes de harcèlement sexuel. «Il abuse de son pouvoir et de sa situation pour harceler des femmes», a déploré la manifestante. Les activistes demandaient également la démission de ce dernier du poste de député qu’il occupe toujours.
#Paris : Une manifestante barbue contre le harcelement sexuel nous explique pourquoi elle est là contre #DenisBaupinpic.twitter.com/PYqcpdxdkA
— Louis RT France (@Louis_RTfr) 11 mai 2016
En savoir plus : Denis Baupin démissionne de son poste de vice-président de l'Assemblée nationale
Malgré le faible nombre de participants, les CRS ont été déployés en nombre place Edouard Henriot pour encadrer le rassemblement. Près de dix camions de policiers ont en effet été vus sur place, en plus de dizaines d’autres entourant l’Assemblée nationale.
Manif contre harcelement sexuel a l#AssembleeNationale #Paris : peu de monde mais bcp de CRS pic.twitter.com/omq9sw9BZR
— Louis RT France (@Louis_RTfr) 11 mai 2016