Paris : bras de fer entre les CRS et des militants s'opposant à l'évacuation du lycée Jean-Jaurès
© compte Twitter @SylvainTronchet 
L'évacuation du lycée Jean-Jaurès, occupé par des migrants, a eu lieu à Paris. Les CRS n’y sont pas les bienvenus : près de 200 manifestants étaient venus passer la nuit devant l'établissement pour empêcher l’intervention de la police.
Tôt le matin du 4 mai, les CRS ont recouru à l’utilisation de gaz lacrymogènes pour disperser les nombreux manifestants qui avaient formé une chaîne humaine afin de bloquer l'accès du lycée Jean-Jaurès, dans le XIXe arrondissement de Paris.
En attendant l'évacuation des migrants du lycée Jaures les militants taguent le bus qui doit les emmener... pic.twitter.com/jybEE7DfQd
— Sylvain Tronchet (@SylvainTronchet) 4 мая 2016 г.
Pour des raisons de sécurité les CRS ont fermé la rue Clavel où se trouve une des entrées de l'établissement. Une centaine de manifestants y restaient bloqués, selon le correspondant de France Bleu sur place, Sylvain Tronchet. La station de métro Pyrénées, proche des lieux des heurts, a été aussi fermée.
Les CRS viennent de fermer la rue Clavel. La centaine de manifestants qui restait prise dans la nasse. #Jaurespic.twitter.com/UdDarPuA6q
— Sylvain Tronchet (@SylvainTronchet) 4 мая 2016 г.
L'évacuation des migrants du lycée Jean-Jaurès a débuté sous les huées des militants venus les soutenir, scandant «Solidarité avec les réfugiés».
Crs et manifestants face à face rue des Pyrénées #Paris#migrants. Odeur lacrymogènes. Lycée Jean Jaures evacuation pic.twitter.com/qg2CbBWP8f
— ReportageFranceInter (@ReportageFI) 4 мая 2016 г.
Selon des témoins sur place, trois bus remplis de migrants ont quitter le lycée Jean-Jaurès sous les cris des manifestants.
#jaures, les évacuations de migrants de l'ecole Jean Jaures se poursuivent sous les cris des manifestants pic.twitter.com/32YHJbLMdA
— Frederic_RT France (@fredericschne15) 4 мая 2016 г.
La justice avait ordonné l’évacuation du lycée le 29 avril, alors qu'environ 250 migrants l'occupaient depuis le 21 avril. Des collectifs de soutien aux migrants demandent l'organisation d'une réunion de négociation entre une délégation de réfugiés et les autorités.
