Sur le plateau de France 2, un sympathisant FN explique à François Hollande son «vote de colère»

Sur le plateau de France 2, un sympathisant FN explique à François Hollande son «vote de colère» © Capture d'écran France2
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Alors que le président est intervenu sur France 2 pour répondre aux questions des Français, un invité s'est démarqué par ses positions. Trentenaire, chauffeur de bus et déçu de la politique du gouvernement, il pense aujourd'hui voter FN, par colère.

Sur le plateau de «Dialogues Citoyens», le président de la République s'est entretenu avec quatre personnes invitées à lui poser leurs questions. Selon un porte-parole de France Télévision, cité par La voix du Nord, ce panel «a été sélectionné pour son implication, sa capacité à représenter la société civile et les préoccupations des citoyens». Un intervenant a attiré l'attention des téléspectateurs par son discours. 

«Je ne suis pas raciste, je suis un citoyen en colère»

Ce dernier, Antoine Demeyer, trentenaire et originaire d’Anor, dans le département du Nord. Fin 2015, il avait déjà répondu aux questions de La Voix du Nord à laquelle il expliquait qu'il fallait selon lui, «protéger la France, qui est malade et qu'on essaye de détruire». «On a essayé tous les traitements, ça ne marche pas. Il faut en essayer un nouveau», a-t-il déclaré sur le plateau en confirmant qu'il voterait désormais Front national.

Une décision personelle pour cet ancien élécteur du PS qui s'est dit avoir été déçu par les lignes politiques successives du parti à la rose. «Si je vote Front national aujourd'hui, c'est par colère. je ne suis pas raciste, comme les trois quarts des électeurs du FN aujourd'hui qui sont accusés d'être des "fachos", des "racistes", alors que ce sont seulement des citoyens en colère qui pensent à leurs familles», a ajouté Antoine Demeyer.

«Le gouvernement privilégie les migrants au détriment des Français qui sont eux aussi dans la misère»

Le trentenaire a rappelé au président que dans sa région, le Nord-Pas-De-Calais, le taux de chômage était particulièrement élevé. «Il y a des travailleurs aujourd'hui qui vivent dans leur voiture, sans rien, alors que les réfugiés eux, ont droit à des logements temporaires dans des mobile-homes, ils ont accès aux soins et reçoivent une aide alimentaire de 11 euros par jour».

Evoquant des tensions intercommunautaires entre certains groupes de réfugiés et les habitants de Calais, l'homme a demandé à François Hollande «ce qu'il comptait faire face à des forces de l'ordre débordées qui ne savent plus où donner de la tête et qui ne sont plus en mesure d'assurer la sécurité des citoyens qui vivent sous tension».

«La France aujourd'hui, c'est la politique de Berlin et Washington»

Evoquant des sujets tels que le chômage et les directives européennes, l'intervenant a fait savoir au président sa déception face à l'absence d'une «politique française». «J'ai l'impression monsieur le président, que vous voulez que la France devienne l'Allemagne», a-t-il déclaré.

«Vous faîtes tout pour plaire à l'Allemagne, tout pour plaire aux Etats-Unis. On dirait qu'aujourd'hui, la France c'est Berlin et Washington», a-t-il ajouté.

A L'issue du débat, alors qu'il était interrogé par les journalistes de France 2, Antoine Demeyer a déclaré avoir été honoré d'avoir pu poser ses questions au président, tout en regrettant que ce dernier n'y ait pas répondu clairement.

«Je voulais une réponse claire sur les mesures qu'il compte prendre contre le danger que représentent les terroristes qui pourraient infiltrer le flux de réfugiés pour commettre des attentats en France. Mais je n'ai pas eu cette réponse», a-t-il conclu.

A noter qu'aucun représentant ou porte-parole du mouvement citoyen Nuit debout, n'était présent au débat télévisé, ce qui a été déploré sur les réseaux sociaux. 

Lire aussi : Pour le FN, «Nuit debout» est une opération de «saccage» qui doit être interdite

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