Samedi 9 avril
Les manifestations, organisées dans toutes les grandes villes de France, contre la loi Travail, se dispersent peu à peu. Elles ont réuni en tout 120 000 personnes dans toute la France, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Entre 18 000 et 20 000 manifestants auraient défilé aujourd'hui à Paris, selon la police, alors que les syndicats parlent de 110 000 personnes.
Vingt-six personnes ont été interpellées, dont neuf à Paris, a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur.
Lors de la manifestation contre la Loi Travail à Rennes, de violents heurts ont éclaté entre les policiers et les manifestants.
Hulya Sen, l’opératrice de la correspondante de RT Anastassia Tchourkina à Paris a été une victime collatérale des affrontements en marge de la manifestation contre la Loi Travail à Paris. Selon la correspondante, Hulya filmait ce qui se passait dans la foule au moment où les forces de l’ordre sont intervenues.
«Mon cameraman a reçu du gaz poivré d’un policier qui ciblait un manifestant», a précisé Anastassia Tchourkina sur son compte Twitter.
Le cortège à Paris qui s’est retrouvé place de la Nation, a lancé des pierres, des pavés et autres projectiles sur les forces de l’ordre, a constaté le correspondant sur place de RT France. «Le gaz lacrymogène commence à sentir partout», a-t-il précisé.
Alors que la manifestation se poursuit, les manifestants ont même essayé d’arracher les grilles métalliques entourant les arbres.
Des heurts ont opposé des manifestants aux forces de l'ordre samedi à Nantes, à l'occasion d'une nouvelle mobilisation contre la loi travail qui rassemblait 2 600 personnes selon la préfecture, 15 000 selon la CGT.
Les forces de l'ordre ont été à plusieurs reprises la cible de projectiles divers, pavés, cailloux, bouteilles et œufs, a constaté une journaliste de l'AFP.
Elles ont répliqué en tirant des grenades lacrymogènes et en faisant usage de lances à eau pour empêcher l'accès à l'hypercentre.
Les opposants à la loi travail, salariés, étudiants et lycéens étaient à nouveau dans la rue samedi pour la manifestation qui a recueilli des milliers de personnes.
À Rennes, 1 700 selon les autorités, 4 000 selon les organisateurs. À Nantes, des jeunes ont jeté des projectiles contre les forces de l'ordre. La préfecture recensait 2.600 personnes, la CGT 15.000.
À Toulouse, où les vacances n'ont pas encore commencé, la baisse de participation était tout aussi patente: les manifestants étaient entre 8.000 selon la police et 20.000 selon la CGT.
À Nantes, des jeunes ont jeté des projectiles contre les forces de l'ordre.
Un correspondant de RT France qui a suivi le cortège parisien se dirigeant vers la place de la Nation a constaté une forte présence policière, des centaines de CRS entourant le rassemblement, afin de sécuriser les rues alentour. Lors de la manifestation filmée en direct sur Periscope, des fumigènes ont été lancés et des pétards ont éclaté.
«Les manifestants de temps en temps se mettent à courir et à scander des slogans», a-t-il précisé. «Police nationale, milice du capital», a répété la foule.
A la fin de l’après-midi, de la musique a commencé à être diffusée tandis que le début de la manifestation s’est déroulée dans le silence.
La manifestation à Nantes ont pris un tournant violent quand certains manifestants ont brisé les vitrines d’un magasin.
Metz, Clermont-Ferrand, Lille... la manifestation générale bat son plein dans toutes les villes principales de France. Les manifestants demandent à l'unanimité le retrait de la loi Travail.
Un usager de Twitter a diffusé des photos de patrons-clowns des «Panama Papers», indiquant qu’ils se sont joints à la manifestation contre la Loi Travail.
Selon France Bleu Gironde, la manifestation n’a ressemblé que peu de monde à Bordeaux.
Dans la ville d'Orléans, le cortège est prêt à partir. Plusieurs centaines de manifestants seraient présents.
A Marseille aussi, les manifestants se regroupent pour exprimer leur rejet de la Loi Travail soutenue par le gouvernement.
A Dijon, les manifestants arrivent sur la place de la Libération et se préparent à défiler.
A Clermont-Ferrand, des centaines de personnes sont descendues dans les rues pour exprimer leur mécontentement en brandissant des pancartes.
A Rennes, un rapport médical ferait état de 22 blessés, dont six dans un état grave, atteints à la tête, aux yeux et aux jambes.
Le correspondant de RF France a reçu du gaz lacrymogène alors qu'il filmait la manifestation contre la loi Travail à Paris.
A Rennes, outre un feu de palettes à la fin du marché des Lices, les manifestants indignés par la Loi Travail ont mis en place des barricades.
«Retrait, retrait, retrait de la Loi Travail !», scandent les manifestants à Grenoble.
En Bretagne, la ville de Saint-Brieuc connait également des manifestations.
Lors de la manifestation en cours à Nantes, un des participants a crié : «Ne vous en prenez pas aux commerçants, ce n'est pas notre cible !»
A Strasbourg, quatre personnes auraient été arrêtées ce matin pendant la manifestation contre la Loi Travail. Les manifestants appellent à se réunir à 15h30 (locales), place de la Bourse, en soutien aux personnes interpellées.
Des centaines de personnes avant la manifestation sont déjà réunies Place de La République.
Le leader de Parti de Gauche Jean-Luc Mélenchon est également présent à la manifestation.
Près de 1 500 personnes se sont réunies au Mans pour manifester contre la Loi Travail. Le cortège de la manifestation est parti du Palais des congrès et de la culture du Mans en fin de matinée.
Environ 15 000 personnes sont descendues dans les rues de Toulouse pour se prononcer contre la Loi Travail.
En manifestant son indignation, le peuple de Toulouse a mis symboliquement feu à la Loi Travail.
La police a utilisé des gaz lacrymogènes à Rennes, au niveau de la rue d'Orléans, afin de disperser les manifestants, rapporte la chaine de télévision locale Rennes24.
Les syndicats annoncent que le mouvement a rassemblé 4 000 personnes ce samedi.
Un CRS aurait été sérieusement blessé à la main par sa grenade de désencerclement, indique Taranis News.
De violents heurts ont éclaté lors d'une manifestation à Rennes, où des grenades lacrymogènes ont été utilisées, ainsi que des flashballs. 19 blessés dont un journaliste sont à signaler, rapportent des médias locaux.
Lors de la dernière journée unitaire d’action, le 31 mars, ils étaient entre 390 000 et 1,2 million dans tout le pays. Et cette fois encore, les manifestants sont attendus nombreux.
RT France a suivi le cortège en direct sur Facebook et Periscope.
Samedi matin, les rassemblements ont commencé notamment à Rennes, à Strasbourg et Paris. Ils doivent se poursuivre dans l’après-midi avec notamment une marche prévue à 14 heures dans la capitale, partant de la place de la République pour rejoindre la place de la Nation.
Lors des derniers rassemblements, de violents incidents avaient éclaté entre manifestants et policiers, avec notamment 177 interpellations le 5 avril, lors de la journée de mobilisation organisée par des associations de jeunesse.
Alors que l’Unef et d’autre organisations lycéennes seront reçues par le Premier ministre Manuel Valls lundi matin, le projet de réforme du code du Travail poursuit lui son cours législatif. Les députés de la commission des Affaires sociales ayant fini de l’examiner jeudi, le texte doit maintenant être débattu à l’Assemblée dès le 3 mai.
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