Des photos impressionnantes montrent la «Jungle» de Calais avant et après la démolition (PHOTOS)
Un mois après le début de la destruction, le secteur sud du camp, où environ 4 000 migrants étaient logés, n’existe plus. Grâce à des photos aériennes, on a pu observer la disparition de la Jungle de Calais.
Le camp de migrants de Calais, surnommé la Jungle et qui a accueilli jusqu'à plus de 6 000 migrants, n’existe plus. Des photos aériennes du camp montrent qu'en un mois seulement, les autorités françaises ont réussi à démanteler une grande partie de ses habitations de fortune. Là, où en janvier il y avait des milliers de tentes, des édifices religieux, des restaurants et des magasins improvisés, il ne reste aujourd’hui qu'un terrain vague.
Aerial images show Calais Jungle migrant camp partly bulldozed as refugees are evicted https://t.co/8rGlqM4Ts3pic.twitter.com/pBfkCYslZ2
— Daily Mail Online (@MailOnline) 28 mars 2016
Calais’ Jungle ‘wiped off the face of the Earth’https://t.co/g9qYnqzdTSpic.twitter.com/XOXyyg2S6Q
— The Sun (@TheSun) 28 mars 2016
Cependant, selon les mêmes photos, le secteur nord du camp s’est agrandi : on y voit plusieurs tentes et baraques. D’après le journal britannique The Daily Mail, environ 1 500 migrants se sont installés dans des conteneurs maritimes, transformés en logements temporaires et protégés par une clôture.
Grâce aux photos aériennes, prises en octobre 2015 et en janvier 2016, on peut observer l’expansion considérable qu'à connu le camp en quelques mois seulement.
Astonishing aerial image shows Calais Jungle now compared with six months ago https://t.co/XNS5WvK511pic.twitter.com/tmNWTdpZ7F
— Daily Mail Online (@MailOnline) 7 février 2016
EN IMAGES - "New Jungle", un bidonville au portes de Calais... vu du ciel http://t.co/oagWen6Xt5pic.twitter.com/EURTbycOjk
— BFMTV (@BFMTV) 14 octobre 2015
Aerial view of where the #refugees in #Calais are. The area is informally known as the 'Jungle'. #NuneatontoCalaispic.twitter.com/4MaaXOVbE8
— Nuneaton Masjid (@nuneatonmasjid) 6 octobre 2015
Le processus de démolition de la Jungle a commencé le 25 février et a donné lieu à de nombreux affrontements entre police anti-émeute et migrants. Plusieurs d'entre eux étaient notamment grimpés sur les toits de leurs abris dans l'espoir de ralentir le processus de démolition. Du gaz lacrymogène et des canons à eau avaient alors été utilisés par la police pour maintenir les migrants hors de la zone. Des tentes ont même été incendiées en signe de protestation contre le démantèlement du camp.
Dans le même temps, le premier camp de réfugiés aux normes internationales jamais construit en France, le camp de Grande-Synthe près de Dunkerque à 40 kilomètres de la Jungle, a commencé à accueillir des demandeurs d'asile.