Marine Le Pen favorable à un Frexit : «Les Français ont soif de liberté et de nation»
Selon le journal Le Monde, 53% des Français souhaitent la mise en place d'un référendum sur le « Frexit». Le journal se base sur une enquête menée début février par l'université d’Edimbourg et le cercle de réflexion allemand D/part.
La publication de ces résultats ont fait réagir les eurosceptiques, fervents défenseurs d'un Frexit à l'instar de Marine Le Pen. «Les Français sont entrés en rébellion contre l’Union Européenne. Les Français ont soif de liberté et de nation. Partout je le constate. Au Salon de l’Agriculture cette année c’était flagrant. Et nouveau. Je ne suis pas surprise d’y lire que c’est dans notre pays qu’on craint le moins des effets négatifs du «Brexit» pour l’économie britannique», écrit la présidente du Front national sur son site.
Menée auprès de 8 000 électeurs à travers six pays de l’Union (Allemagne, Espagne, France, Irlande, Pologne et Suède), l'enquête est la première à mettre en exergue la positions des opinions publiques dans ces États autour de cette question sensible, actuellement au cœur d'un vif débat au Royaume-Uni.
#Sondage 1 majorité de #Français souhaite 1 #référendum sur la sortie de la #France de l’#UEhttps://t.co/je7PhJOYpapic.twitter.com/zFaxwX3mhu
— Willy BOYE (@WillyBOYE) March 13, 2016
Outre-Manche, un référendum sur une éventuelle sortie de l'Union européenne aura lieu le 23 juin prochain. A ce sujet, les Français sont 44% à estimer que «la Grande-Bretagne devrait quitter l’UE». Un avis qui est loin d'être partagé par les Allemands et les Espagnols. Ils sont sont respectivement 27% et 19 % à soutenir cette idée.
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Les Français sont également plus enclins à accepter la fin de la libre circulation des travailleurs en Europe. Ils sont 25% à y être favorables contre 16% en Allemagne. Autre aspect du volet migratoire, 32 % des Français sont partisans d’interdire les prestations sociales pour les étrangers européens pendant les quatre premières années de leur séjour contre 23% en Allemagne.
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Secouée par une vague migratoire sans précédent, les Etats de l'Union européenne ont affiché des difficultés à parvenir à un consensus pour trouver des solutions communes. La préoccupation de l’Autriche concernant l’accord entre l’UE et la Turquie sur les migrants constitue un exemple de ces résistances à Bruxelles.