Le député Nicolas Dhuicq souhaite plus d'hommes affectés à la lutte contre le terrorisme
Nicolas Dhuicq, député LR de l’Aube, pense que la France devrait recruter davantage de spécialistes du renseignement et que tout ne devrait pas reposer sur l’intelligence électronique.
Lors d’une interview donnée à l'agence Sputnik, le député explique que les Etats-Unis ont payé le prix fort en 2001 d’une politique de renseignement basée sur l’intelligence artificielle. Il souhaite que la France recrute des spécialistes en sécurité dans tous les organismes nationaux qui appartiennent au ministère de l’Intérieur ou de la défense. L’Etat d’urgence, décrété à la suite des attentats du 13 novembre, a été encore une fois prolongé en France, le gouvernement estime que la menace d’attaques terroristes est toujours très forte.
Le député a exposé ses idées pour lutter au mieux contre la radicalisation et le terrorisme : «Il est prévu d’ouvrir trois unités spéciales de "déradicalisation" pour apporter un soutien psychologique à ceux qui ont été impliqués dans une organisation terroriste.» Il ajoute également que des unités spécialement dédiées aux terroristes seraient créées dans les prisons pour éviter de les mélanger au reste de la population carcérale. Enfin, Nicolas Dhuicq ajoute que l’Union Européenne doit coopérer avec la Russie et la Syrie dans sa lutte contre l’Etat islamique.
Dans le projet de loi de «la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement», le gouvernement prévoit de donner aux policiers en plus de la légitime défense, un nouveau régime d'irresponsabilité pénale pour ceux qui font usage de leur arme en cas «d'absolue nécessité» contre quelqu'un qui vient de commettre ou tente de commettre un meurtre et qui s'apprête à recommencer. Les contrôles pour les djihadistes seront également renforcés et de nouvelles techniques d'investigation seront mises en place.