«Elle est membre de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, cela fait partie de son travail», explique-t-on dans l'entourage de la nièce de la présidente du parti, écrivent nos confrères du Figaro. Alors que Marine Le Pen vient d'annoncer sa candidature à l'élection présidentielle de 2017, il s'agit maintenant de continuer à renforcer la crédibilité du Front national comme un parti de gouvernement qui entretient de nécessaires relations avec l'étranger.
Dans ce cadre, Marine Le Pen avait effectué un voyage dans les pays arabes au cours de l'année 2015. Sa nièce, elle, doit commencer par se rendre en Italie, dans les régions du nord du pays, contrôlées par la Ligue du Nord, le parti d'extrême-droite italien. Cette première visite «politique» sera l'occasion pour Marion Maréchal-Le Pen de constater la réussite d'un parti idéologiquement proche, dans une région où l'industrie cumule les réussites.
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Invitée en Russie par «une grande université de Saint-Petersbourg»
Précisant que tous ces déplacements se feront aux frais de l'élue, la même source précise qu'elle devrait ensuite se rendre en Russie où elle a été invitée par «une grande université de Saint-Pétersbourg» pour donner une conférence. La destination suivant devrait être le Maroc. La nièce de Marine Le Pen se rendra ensuite en Syrie afin de rencontrer Bachar el-Assad à titre personnel mais également pour constater les ravages du conflit et le recul de l'Etat islamique (EI).
Pour son dernier voyage, Marion Maréchal-Le Pen devrait se rendre en Israël, voyage qui s'avère être le plus compliqué à organiser. «Nous avons été invités, tout le monde est OK pour nous recevoir là-bas, mais c'est ici que ça bloque. […] C'est très long et très compliqué car il y a des pressions de la part de ceux qui croient représenter les juifs de France», explique un proche de l'intéressée en ciblant le Conseil représentatif des organisations juives de France (Crif).
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