«Nouvel An Orange mécanique», Ciotti fustige le bilan sécuritaire du Nouvel An

Le député Eric Ciotti dénonce l‘«ensauvagement» de la société française après les violences qui ont émaillé le réveillon du Nouvel An 2025. Le ministre français de l’Intérieur a évoqué un «bilan trop lourd» et a réclamé «une réponse judiciaire».

«Un Nouvel An Orange mécanique, encore et toujours : 984 véhicules incendiés à travers la France !» Le président de l’Union des droites pour la République Éric Ciotti a déploré le bilan sécuritaire de la Saint-Sylvestre en France avec près de 1 000 véhicules brûlés dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier.

Le député des Alpes-Maritimes a par ailleurs dénoncé l’«ensauvagement» du pays et mis en cause les équipes gouvernementales en place : «les gouvernements et les ministres passent, l’insécurité reste».

Selon le ministère de l’Intérieur, lors des festivités du Nouvel An, 984 voitures ont été incendiées, et 420 interpellations et 310 gardes à vue ont eu lieu en France. 

Le ministre de l’Intérieur évoque également l'«ensauvagement» de la société

Dans un long message posté sur le réseau social X, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a déploré les évènements : «Comme chaque année en France depuis des décennies, le rite du passage au Nouvel An a occasionné des troubles à l’ordre public». Il a également rappelé que la mobilisation de plus de 90 000 policiers n’aura pas évité l'incendie de 984 véhicules. De plus, il a évoqué le drame qui a frappé la ville de Lyon, où un individu a blessé un enfant de deux ans au visage avec un mortier d’artifice ainsi que d’autres cas de violences ayant engendrés des blessures.

À l’instar de Ciotti, Retailleau a évoqué l'«ensauvagement» de la société et a estimé que «la réponse sécuritaire […] ne saurait être suffisante».

Le ministre de l'Intérieur a par ailleurs réclamé une réponse judiciaire et une réponse éducative. Il a affirmé, de son côté, la poursuite de sa «politique d’autorité et de fermeté».

Les propos du ministre de l’Intérieur ont été vivement critiqué à gauche par le député Antoine Léaument qui a estimé, sur le plateau de BFM TV, que «Monsieur Retailleau essaye de faire toujours des grandes phrases sur ce sujet là». Le député de La France insoumise a par ailleurs affirmé qu'une partie des incendies de voitures était liée à des cas de fraudes à l’assurance.