France : veille des JO, la ministre des Sports se baigne dans la Seine
À treize jours du coup d’envoi des Jeux olympiques de Paris, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a tenu sa promesse en se baignant dans la Seine. Encore considéré impropre à la baignade fin juin, la mairie de Paris affirme que le fleuve est prêt.
Chose promise, chose due. Moins de deux semaines avant la Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, la ministre des Sports et des JO Amélie Oudéa-Castéra a pris un bain dans la Seine.
Tout sourire et en combinaison, ce n'est pas en plongeant dedans, mais par un une glissade que la ministre française a fait son entrée dans le fleuve. «Fabuleux», «génial», «bonheur total», sont les superlatifs qu'a employés Amélie Oudéa-Castéra devant les caméras des journalistes de BFMTV pont des Invalides. «Promesse tenue, engagement tenu, pari tenu», s'est-elle réjouie.
Cette mise à l'eau ministérielle s'accompagnait de l'athlète paralympique Alexis Hanquinquant. Plusieurs épreuves paralympiques sont d'ailleurs programmées dans le fleuve parisien, à l'instar du triathlon et de la natation en eau libre.
Amélie Oudéa-Castera plonge dans la Seine, à 13 jours des Jeux olympiques pic.twitter.com/5dfyOoVvf1
— BFMTV (@BFMTV) July 13, 2024
La ministre des Sports devance de quelques jours la maire de Paris, Anne Hidalgo. La maire de Paris a en effet reporté le «petit crawl» promis de longue date dans le fleuve. Dernière échéance : le 17 juillet, si le débit du fleuve et la qualité de l’eau le permettent.
Après la pollution, le débit du fleuve pose problème
Durant des mois, les analyses de l’eau de la Seine révèlent une pollution bactériologique élevée (Escherichia coli et entérocoques, deux pathogènes d’origine fécale). Une tendance encore confirmée par des relevés d’analyses publiés le 28 juin par la mairie de Paris, pointant du doigt «un contexte hydrologique défavorable : pluies, débit élevé, faible ensoleillement, températures en dessous des normes de saison et une pollution venue de l’amont». Mais, depuis début juillet le fleuve a été baignable «onze jours, ou dix jours», a affirmé le 12 juillet sur RFI l'adjoint à la mairie de Paris chargé des JO et de la Seine.
Le débit du fleuve demeure toutefois élevé, au-delà de 500 mètres cubes/seconde ce 13 juillet au matin, soit trois à quatre fois son débit normal, ce qui est problématique tant pour la cérémonie d’ouverture que pour les épreuves sportives.
En raison des intempéries, la répétition de la cérémonie d'ouverture a été reprogrammée au 16 juillet prochain, avant d'autres dates prévues également les 20, 22 et 24 juillet.