Macron promet de tenir l'objectif de 2024 pour la réouverture de Notre-Dame
Au cours d'une visite sur le chantier de la cathédrale en compagnie du Premier ministre japonais, le président de la République a assuré que les délais prévus pour terminer les travaux seraient respectés, «en faisant bien et en faisant beau».
Le calendrier de restauration de la cathédrale de Notre-Dame de Paris sera respecté en vue d'une réouverture en 2024, à en croire les déclarations du président de la République qui s'est rendu sur place le 9 janvier aux côtés du Premier ministre japonais Fumio Kishida et de la ministre de la Culture Rima Abdul Malak.
Ravagé par un incendie en 2019, l'édifice fait l'objet d'une série de travaux, sous la conduite du général Jean-Louis Georgelin. Celui-ci a rappelé aux deux dirigeants, relate Le Parisien, qu’une première voûte en pierre, celle du transept nord, avait déjà été reconstruite et que l’échafaudage permettant la reconstruction de la flèche devrait être érigé à partir d'avril 2023.
Le président de la République Emmanuel Macron s’est quant à lui félicité de l’avancée du chantier, n'oubliant pas de s'autocongratuler de sa décision d’avoir fixé un calendrier qui apparaissait, d'après des propos du général Georgelin lui-même durant l'été 2022, comme «tendu et compliqué».
Une mobilisation énorme
«Il fallait le faire, donner de l’espérance au lendemain de l’incendie», a ainsi lancé Emmanuel Macron, estimant qu'il était impossible de «dire aux Français qui aiment Notre-Dame» que les travaux allaient prendre «dix ou quinze ans». Saluant l'effort de l’ensemble des équipes intervenant sur le chantier, le chef de l’État a évoqué «une mobilisation énorme». «Alors, oui, on tiendra cet objectif de 2024, en faisant bien et en faisant beau», a-t-il déclaré.
D'après Le Figaro, la cathédrale doit rouvrir au public et au culte en décembre 2024, probablement le 8, coïncidant avec la fête de l'Immaculée conception, même s'il restera encore des travaux à mener à l'extérieur de l'édifice. Le coût de la restauration des dégâts de l'incendie devrait avoisiner 550 millions d'euros, 150 millions d'euros ayant déjà été dépensés pour sécuriser l'édifice. Plus de 850 millions d'euros ont été récoltés auprès de 340 000 donateurs, une somme considérable que la Cour des comptes avait expressément demandé d'affecter à la reconstruction.