Le point sur les attentats de Paris
La capitale française a été le théâtre d’une véritable boucherie. Des attaques terroristes dans sept endroits de «la plus belle ville du monde» ont coûté la vie à au moins 140 personnes.
Fusillades, explosions à proximité du Stade de France, la soirée a été cauchemardesque. Sept points d’attaques, autant de blessures que Paris ne pourra, peut-être, jamais cicatriser. RT France vous fait un point dans cette nuit en enfer.
Bilan provisoire à 1h25 : 118 morts #Parisattaqueshttps://t.co/2mv6PyM4nipic.twitter.com/QaGgzUWyeJ
— RT France (@RTenfrancais) 14 Novembre 2015
Le Bataclan, spectacle macabre
Dans la fameuse salle de spectacle parisienne, où jouaient les Eagles of Death Metal, c’est un véritable carnage qui a eu lieu. Plusieurs dizaines de victimes. Les bilans varient, mais les estimations les plus positives dépassent les 70 morts. Les témoins ont raconté que trois à six tireurs, dont certains auraient été abattus, ont ouvert le feu avant de prendre des otages. Les forces de l’ordre ont donné l’assaut. Les survivants, choqués, ont pu sortir aux alentours de 1h00, samedi matin.
L'assaut est donné au Bataclan. https://t.co/mt1oLZVhQL#Parisattaquespic.twitter.com/Jj1W2zsv12
— RT France (@RTenfrancais) 13 Novembre 2015
Le Carillon de la mort
Dans le 10ème arrondissement de Paris, au bar du Carillon, vers 21h00, une explosion a retenti. Du côté des gens présents, on a pris cela pour un pétard. Malheureusement, l’issue fut beaucoup plus funeste. Un homme entre et tire à vue. Il vise ensuite le restaurant du Petit Cambodge. Ceux qui assistent à la scène décrivent un homme au visage découvert. «Cela a duré terriblement longtemps», raconte un témoin. On imagine… «On entendait les gens crier, on n’a pas entendu le tireur, il y a une dizaine de corps à terre». Voici le type de témoignage que l’on pouvait recueillir sur place.
Soldats et voitures de police blindées sont dans les rues de Paris https://t.co/mt1oM0cSIjpic.twitter.com/LUBMH7FFRu
— RT France (@RTenfrancais) 13 Novembre 2015
Rue de Charonne, rue de la rafale
Simultanément, dans le 11ème arrondissement de Paris, la rue de Charonne, d’habitude calme, a vécu un véritable calvaire. Une terrasse de café a été prise pour cible. Un témoin, du haut de sa fenêtre, se montre prolixe : «Deux personnes sont sorties. Elles avaient des fusils. J’ai entendu des coups de feu. Beaucoup de coups de feu. J’avais l’impression qu’il y avait des pétards en même temps. Cela a duré au moins trois minutes. Il y avait de la panique. Ensuite, ils sont remontés dans la voiture. Ils ont continué tout droit vers la station Charonne».
Corps étendus au 10 rue Charonne. Des draps seraient jetés de par les fenêtres pour couvrir les corps #Parisattaquespic.twitter.com/zHSfhkQ5v8
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France-Allemagne, le foot, pas la guerre, pourtant…
C’était un match tellement attendu. Le champion du monde en titre venait défier les Bleus. Et là, des déflagrations. Pas dans les filets. Selon plusieurs sources, un kamikaze s’est fait exploser. Après l'exfiltration du président de la République, la panique a envahi l’écrin de Saint-Denis. Plusieurs spectateurs apeurés sur la pelouse. Une image qui restera dans les annales.
L’état d’urgence
Une décision qui est d’une importance historique. Il faut peser ses mots. Et c’est le cas. Depuis la guerre d’Algérie, l'état d'urgence n'avait pas été décrété en France. Le président a envoyé l’armée dans les rues de Paris. Les établissements scolaires resteront clos demain. La circulation sera perturbée. Les frontières sont fermées. Jusqu’à quand ? Aucune idée.
Les renforts militaires arrivent Faubourg Saint-Antoine #Parisattaqueshttps://t.co/2mv6PyutvKpic.twitter.com/bmOULxGdBa
— RT France (@RTenfrancais) 13 Novembre 2015