Au pic de la crise un tiers des stations n'avaient plus de carburant, près de la moitié par endroits

- Avec AFP

Au pic de la crise un tiers des stations n'avaient plus de carburant, près de la moitié par endroits© Christophe ARCHAMBAULT / AFP
Cette photo prise le 15 octobre 2022 montre une station-service avec l'écriteau «Hors service» à Paris.
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A la mi-octobre, environ un tiers des stations-service n'avaient ni essence, ni diesel. Un chiffre qui s'élevait à 49% dans les Hauts-de-France et à 47% en Ile-de-France. Le 20 octobre, 69% des pompes vendaient au moins un carburant.

La proportion de stations-service en France ne proposant ni essence ni diesel est montée jusqu'à 31% au niveau national mi-octobre, et jusqu'à près de la moitié dans les Hauts-de-France, selon les données officielles analysées par l'AFP, une pénurie plus marquée que la situation décrite par le gouvernement.

La grève des raffineries a commencé le 27 septembre chez TotalEnergies, raréfiant progressivement les carburants dans toute la France. 

Un chiffre illustre la pénurie croissante qui a paralysé les stations françaises : le 17 octobre, seulement 53% des stations vendaient à la fois de l'essence et du diesel, contre 92% avant la grève, le 24 septembre, selon l'analyse par l'AFP des données officielles et publiques disponibles sur le site prix-carburants.gouv.fr. Le 20 octobre à la mi-journée, cette proportion était remontée à 69%.

Ce sont des moyennes nationales. Certaines régions, comme les Hauts-de-France avec 49% de stations en rupture totale le 11 octobre ou l'Ile-de-France à 47% le 10 octobre, ont été plus touchées que d'autres.

Pendant la crise, le ministère de la Transition énergétique a communiqué quotidiennement la proportion de stations «en difficulté», c'est-à-dire manquant d'au moins un carburant, entre gazole et essence (SP95, SP95-E10, SP98). Ce baromètre gouvernemental est monté à 31% en moyenne nationale, le 11 octobre, et était dans la soirée du 20 octobre redescendu à 16,9%.

Bientôt la fin de la grève ?

Les données analysées par l'AFP suggèrent que les ruptures étaient bien supérieures, puisque près d'une station sur trois était fermée, auxquelles il fallait ajouter les stations manquant de l'un ou l'autre des carburants.

Il y a en France environ 9 900 stations-service actives, qui renseignent chaque jour leurs prix sur un portail du ministère de l'Economie, une obligation plus ou moins bien respectée et qui concerne celles qui vendent plus de 500 mètres cubes par an. Ces données sont téléchargeables sur prix-carburants.gouv.fr.

Le ministère, interrogé par l'AFP, a expliqué qu'il ne comptait que les stations déclarant une «rupture», mais pas les stations cochant une autre case disant qu'un carburant est «non distribué» pour d'autres motifs, une catégorie qui n'est pas distinguée dans les données publiques ; le ministère n'a pas voulu fournir ses données complètes incluant cette catégorie. Les horaires des remontées peuvent également influer à la marge (quelques points) sur le taux de rupture constaté.

Malgré ces écarts, la tendance reste nettement à l'amélioration cette semaine, à la faveur des réquisitions de salariés grévistes et des suspensions de grèves chez Esso-ExxonMobil et TotalEnergies, seuls deux derniers sites du groupe pétrolier français étant encore en grève le 20 octobre, Gonfreville (Seine-Maritime) et le dépôt de Feyzin (Rhône).

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