Pour Poisson, Poutine irrite en Occident car il n'est «pas à la solde des pouvoirs financiers»
Interrogé par RT France, le 18 mars, le président du parti chrétien-démocrate a salué l'intérêt porté par le chef d'Etat russe réélu à la cellule familiale traditionnelle. Il a également déploré le fait que Paris voit encore en Moscou un adversaire.
Félicitant Vladimir Poutine pour sa réélection à la tête de la Russie, Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, s'est dit auprès de RT France très sensible au fait que le président-candidat russe «ait voulu placer la famille au cœur de ses intentions politiques». Et ce, alors que la cellule familiale, «hier détruite par le communisme», est aujourd'hui mise à mal, en Occident, par «la logique du marché».
Interrogé sur le devenir des relations franco-russes à l'aune de la très large victoire électorale de Vladimir Poutine ce 18 mars, l'ancien député a tenu à souligner qu'il ne comprenait pourquoi les dirigeants français, «en tout cas depuis François Hollande», considéraient les Russes comme des «adversaires». Or, selon l'ancien candidat à la primaire de la droite et du centre de 2016, Russie et France ont les mêmes «ennemis» : «La domination brutale des logiques de marché» et «l'expansion de l'islamisme». De plus, selon Jean-Frédéric Poisson, la Russie devrait constituer «une forme d'équilibre» face aux «toutes-puissances» américaine et chinoise, et reste un acteur incontournable en matière internationale, en particulier sur le dossier syrien.
"Le fait que #Poutine ne soit pas à la solde des pouvoirs financiers internationaux (...) provoque en #France une partie de la propagande contre la #Russie🇷🇺" Jean-Frédéric Poisson (@jfpoisson78)
— RT France (@RTenfrancais) 18 mars 2018
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Enfin, interrogé par RT France sur le «Russia-bashing» qui s'est développé en Occident, le chrétien-démocrate a noté que le fait que Vladimir Poutine «ne soit pas à la solde des pouvoirs financiers internationaux» nourrissait une partie de «la propagande qui est faite contre la Russie et son président».
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