La réélection d’Alexandre Loukachenko pour un sixième mandat provoque un soulèvement populaire sans précédent. Où en est-on aujourd'hui dans ce bras de fer entre le président biélorusse et ses opposants et quel est le rôle des pays voisins ?
Habituée aux grandes manifestations dans la capitale biélorusse, l'opposition au président Alexandre Loukachenko change de stratégie et privilégie désormais la multiplication de petits rassemblements.
Alexandre Loukachenko a déclaré qu'il ne «restera pas président une fois que la nouvelle Constitution sera en place». Il affirme cependant que le pouvoir ne doit pas être entre les mains d'un «inconnu», mettant en avant la stabilité du pays.
L'opposition biélorusse s'est mobilisée le 15 novembre à Minsk après le décès d'un opposant. La Biélorussie est secouée depuis plus de trois mois par un mouvement de contestation suite à la réélection du président Loukachenko.
En félicitant Joe Biden suite à l'annonce de sa victoire par les médias, la chef de file de l'opposition biélorusse, Svetlana Tikhanovskaïa, compte-t-elle obtenir un nouveau soutien face à Alexandre Loukachenko ?
Des milliers de personnes exigeant le départ du président Alexandre Loukachenko se sont mobilisées ce 25 octobre, date limite de ce qui constituait un «ultimatum» de l'opposition. Un appel à la grève générale a été lancé pour le 26 octobre.
Frédéric Taddeï reçoit Emmanuel Todd, historien, politologue, anthropologue, Marc Endeweld, journaliste, et Frédéric Encel, géopolitologue.
Le président biélorusse, dont la réélection est contestée par l'opposition, s'est entretenu avec des figures contestataires incarcérées. Il a évoqué auprès d'eux le projet de réforme constitutionnelle qu'il présente comme solution à la crise.
Après Vilnius, Varsovie, Bruxelles et Berlin, l'opposante biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa est attendue à Paris pour s'exprimer devant des députés à l'Assemblée nationale. Une tournée européenne pour mettre la pression sur le pouvoir biélorusse.
Lors d'une marche baptisée «Pour la liberté des prisonniers politiques», des dizaines de milliers d'opposants au président Loukachenko se sont rassemblés dans le centre de Minsk. La police a déployé un canon à eau et procédé à plusieurs arrestations.
Réunis en sommet à Bruxelles, les dirigeants de l'Union européenne ont donné leur feu vert pour sanctionner une quarantaine de personnalités biélorusses, mais pas le président Alexandre Loukachenko.
Après avoir rencontré Emmanuel Macron, l'opposante biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa s'entretiendra avec la chancelière Angela Merkel. Cette-dernière a déclaré «admirer» «le courage» des femmes qui manifestent contre le président Loukachenko.
Le Royaume-Uni a annoncé une série de sanctions prises en concertation avec le Canada contre huit responsables biélorusses. Parmi les personnes visées, le président Alexandre Loukachenko et son entourage proche, dont son fils Viktor Loukachenko.
S'exprimant au sujet de la crise biélorusse, le président russe a tenu à rappeler la longue histoire unissant les deux pays, et évoqué des «pressions extérieures sans précédent» sur le pays depuis l'élection présidentielle du 9 août dernier.
François El Bacha, économiste, fondateur de Libanews, et Claude Blanchemaison, expert en relations internationales, accompagnés d’Alexis Poulin, étaient invités à décrypter l’action du président de la République sur la scène mondiale.
Suite à l'appel du président français au départ de son homologue biélorusse, Alexandre Loukachenko a réagi, faisant remarquer que malgré la vague de contestation massive portée par les Gilets jaunes, Emmanuel Macron était lui aussi toujours en place.
Emmanuel Macron a affirmé dans le Journal du Dimanche son désir de voir le président biélorusse Alexandre Loukachenko quitter le pouvoir. Il estime par ailleurs que Vladimir Poutine ne joue pas correctement son rôle de médiateur.
Après une déclaration américaine dans le même sens, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a mis en cause la «légitimité démocratique» d'Alexandre Loukachenko malgré sa prestation de serment. Ce dernier dénonce une «révolution de couleur».
Le président biélorusse, réélu le 9 août avec 80% des voix mais faisant face à un mouvement de contestation post-électoral inédit, a prêté serment pour un sixième mandat. Ses opposants dénoncent une investiture faite «dans le secret».
L'opposante au président biélorusse, Svetlana Tikhanovskaïa, sera reçue par les ministres des Affaires étrangères de l'UE, le 17 septembre. Une visite organisée dans un contexte de vives tensions diplomatiques entre l'UE et le pouvoir biélorusse.