SIDERANT

Le président équatorien va être soumis à un procès en vue de sa destitution demandée par l'Assemblée nationale. C'est ce qu'a décidé d'autoriser la Cour constitutionnelle du pays, après des accusations de détournement de fonds.
Une ex-ministre de Correa, condamnée pour corruption, et réfugiée à l'ambassade d'Argentine à Quito (Vénézuéla), s'est enfuie à Caracas. L'Equateur, en réponse, expulse l'ambassadeur d'Argentine. Buenos Aires regrette une décision «incompréhensible».
Avec la victoire du «non» au référendum proposé par le président Lasso et celle de candidats pro-Correa dans les deux plus grandes villes d'Equateur aux élections locales, l'opposition de gauche sort renforcée de la journée du 5 février.
Au milieu d'une vaste affaire de corruption présumée impliquant son beau-frère, le président équatorien Guillermo Lasso exige la démission de tous les dirigeants des entreprises publiques du pays, dont la compagnie nationale pétrolière Petroecuador.
Les députés équatoriens vont reprendre ce 26 juin le débat entamé la veille sur la destitution éventuelle du président, lequel a mis fin à l'état d'urgence pour tenter de circonscrire les manifestations indigènes contre le coût de la vie.
La contestation indigène contre la hausse du coût de la vie et des carburants se poursuit après une tentative d'invasion du Parlement le 23 juin, les manifestations ayant déjà fait un total de six morts. L'armée pourrait intervenir.
Accusé de fraude fiscale, le chef de l'Etat aurait détenu 14 sociétés offshore, fermées après l'adoption en 2017 par l'ex-président Rafael Correa d'une loi interdisant aux candidats à la présidence de posséder des sociétés dans des paradis fiscaux.
Alors qu'il était convoqué devant une commission d'enquête parlementaire pour témoigner sur sa citation dans les Pandora papers, le président équatorien Guillermo Lasso a refusé de se présenter. La même commission le convoque à nouveau le 22 octobre.