SIDERANT

Le président équatorien va être soumis à un procès en vue de sa destitution demandée par l'Assemblée nationale. C'est ce qu'a décidé d'autoriser la Cour constitutionnelle du pays, après des accusations de détournement de fonds.
Une ex-ministre de Correa, condamnée pour corruption, et réfugiée à l'ambassade d'Argentine à Quito (Vénézuéla), s'est enfuie à Caracas. L'Equateur, en réponse, expulse l'ambassadeur d'Argentine. Buenos Aires regrette une décision «incompréhensible».
Avec la victoire du «non» au référendum proposé par le président Lasso et celle de candidats pro-Correa dans les deux plus grandes villes d'Equateur aux élections locales, l'opposition de gauche sort renforcée de la journée du 5 février.
Les députés équatoriens vont reprendre ce 26 juin le débat entamé la veille sur la destitution éventuelle du président, lequel a mis fin à l'état d'urgence pour tenter de circonscrire les manifestations indigènes contre le coût de la vie.
La Belgique a accordé le statut de réfugié à l'ancien président équatorien Rafael Correa, condamné par contumace à huit ans de prison pour corruption dans son pays. L'ex-chef d'Etat a toujours clamé son innocence.
Estimant que la demande formulée par la justice équatorienne est de nature politique, Interpol vient de refuser pour la troisième fois de lancer une notice rouge, contre l'ex-président socialiste qui vit en Belgique.
Après avoir échoué deux fois en 2013 et 2017, le candidat de droite et ancien banquier a été élu président de l'Equateur le 11 avril, au second tour, face au socialiste Andrés Arauz parrainé par l'ancien chef d'Etat Rafael Correa.
13 millions d'Equatoriens sont appelés aux urnes ce 11 avril pour choisir leur futur président. En ballotage, le socialiste Andrés Arauz, arrivé en tête du premier tour, et l'ex-banquier libéral-conservateur Guillermo Lasso.
Alors que le Pacte éthique équatorien l'interdit, le candidat à la présidentielle Guillermo Lasso aurait des liens avec des sociétés-écrans basées en Floride, selon le Centre d'études économiques et politiques, un think tank classé à gauche.
Après avoir réclamé un recomptage des voix, le candidat malheureux du premier tour de l'élection présidentielle en Equateur en a appelé à l'intervention de la «force publique». Il a ensuite assuré ne jamais avoir réclamé d'«intervention militaire».
Dans une tribune cosignée par de nombreuses personnalités de la gauche internationale, Jean-Luc Mélenchon ou encore Lula appellent à lever les brevets sur les vaccins contre le Covid, pour bâtir «une société de l’entraide» à l'échelle internationale.
Alors qu'il caracole en tête des sondages, dont certains le donnent gagnant dès le premier tour de la présidentielle du 7 février 2021, le candidat Andrés Arauz, dauphin de Rafael Correa, est la cible de nombreuses fausses informations.
C'est une élection décisive pour l'Equateur, dirigé depuis quatre ans par un président élu sur un projet socialiste mais appliquant une politique libérale. Les Equatoriens vont décider s'ils remettent le couvert ou renouent avec le corréisme.
Des membres démocrates du Congrès des Etats-Unis ont écrit au secrétaire d'Etat Mike Pompeo pour qu'il engage un «dialogue d'urgence» avec le gouvernement équatorien pour garantir des «élections libres et équitables» en février 2021.
La justice équatorienne, qui avait confirmé la condamnation de Rafael Correa il y a peu, demande désormais son arrestation. Au micro de RT France, Guillaume Long, ex-ministre équatorien des Affaires étrangères, dénonce «un procès politique».
Accusé de corruption, Rafael Correa a été condamné à huit ans de prison, une sentence qui ne lui permettra pas de se présenter aux élections de février 2021 puisqu'elle le rend inéligible. Il a fermement critiqué la décision sur Twitter.
L'ancien dirigeant équatorien Rafael Correa a annoncé sa candidature à la vice-présidence de son pays, derrière Andrés Arauz, spécialiste en économie peu connu du grand public. Objectif : faire tomber le gouvernement de Lenin Moreno.
Le Tribunal du contentieux électoral a annulé la décision du Conseil national électoral de suspendre quatre formations politiques, dont celle de l'ancien président Rafael Correa. Une nouvelle qui ouvre la voie pour son parti aux prochaines élections.
Dans une lettre signée entre autres par Noam Chomsky et Yanis Varoufakis, l'Internationale progressiste alerte la Haut-commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU sur la situation en Equateur où le parti de Rafael Correa est empêché de se présenter.
L'un des avocats de Julian Assange, Baltasar Garzon, a affirmé ce 27 juillet que le fondateur de Wikileaks avait été espionné comme dans «un film» lorsqu'il était réfugié dans l'ambassade d'Equateur à Londres.