ANALYSE

Les propos du chef de l'Etat opposant l'absence de légitimité de «la foule» face à celle des élus ont suscité de vives réactions et critiques, y compris à droite et au centre, certains l'appelant à changer urgemment de vocabulaire.
Plusieurs personnalités de gauche, ainsi que des magistrats ou encore des avocats, ont mis en cause les pratiques de la police face au mouvement social en cours, pointant en particulier l'action musclée des BRAV-M et des gardes à vue «arbitraires» .
Au cours de sa première «niche parlementaire», le RN a vu l'ensemble de ses textes rejetés, du port de l'uniforme à l'augmentation des salaires via une baisse des cotisations patronales. Le RN a déploré l'opposition systématique des autres groupes.
Plusieurs figures du mouvement ont critiqué le manque de démocratie interne après la présentation d'une nouvelle «coordination» chapeautée par Manuel Bompard. Sans nier les désaccords, ce dernier appelle à laver son linge sale en famille.
Le leader de LFI a laissé entendre qu'il ne se présenterait pas une quatrième fois à l'élection présidentielle, préférant désormais se consacrer au «travail intellectuel». Il a prévenu qu'il s'opposerait à toute «guerre civile» au sein du mouvement.
Un reportage de France 2 consacré au recrutement express de contractuels par l'académie de Versailles a créé la polémique, certains y voyant un signe supplémentaire de la crise de l'Education nationale, qui peine à embaucher du personnel qualifié.
Contestant les affirmations de l'enquête menée par Off Investigation sur le patrimoine du président-candidat, la banque Rothschild & Co a affirmé que ses associés-gérants basés en France n'étaient pas payés, même en partie, dans des paradis fiscaux.
Portée par une soixantaine de députés de tous les partis, la proposition de résolution pour accorder l'asile à Julian Assange sera examinée le 4 février et soumise au vote à l'Assemblée nationale.
Selon le député insoumis, la récente charge du chef de l'Etat contre les non vaccinés s'inscrit dans une stratégie visant à détourner l'attention des Français qui, selon lui, devrait être portée vers le «responsable du désarmement de l'hôpital».
La justice a estimé le 5 janvier que Sanofi avait manqué à son obligation de vigilance et d’information sur les risques liés à son médicament Dépakine pour le fœtus pendant la grossesse. Il s'agit de la première action de groupe reconnue en France.
Le groupe LVMH va payer 10 millions d'euros à la justice pour éviter des poursuites dans l'affaire Squarcini, du nom de l'ancien DCRI reconverti dans le privé, soupçonné d'avoir permis l'espionnage d'opposants au groupe, notamment François Ruffin.
En déplacement à Amiens, Emmanuel Macron était attendu par un rassemblement de sages-femmes en grève et soutenues par François Ruffin. Certaines d'entre elles se sont finalement entretenues avec le chef de l'Etat.
Deux ans et trois plans de licenciements après sa venue, Emmanuel Macron a estimé devant des anciens du groupe Whirlpool que l'échec de la reprise de l'entreprise était une faillite collective : «on s’est parfois fait prendre pour des imbéciles.»
Daniel Mermet, Denis Robert, François Ruffin, Nils Melzer... Plusieurs personnalités participent durant ce mois de novembre aux débats à l'issue des projections à Paris de «Hacking Justice», un film qui retrace le combat juridique de Julian Assange.
Des députés tels que Cédric Villani, Jean Lassalle ou Danièle Obono ont déposé une proposition de résolution «invitant le gouvernement à accorder l'asile politique à Julian Assange», qui fait face à une nouvelle demande d'extradition des Etats-Unis.
Face à une nouvelle demande d'extradition des Etats-Unis où le journaliste australien risque 175 ans de prison, le député LFI a appelé la France à lui accorder l'asile politique pour «service rendu» et pour défendre la liberté de la presse.
A l'occasion d'une intervention télévisée, le député insoumis François Ruffin, auteur d'un documentaire consacré aux Gilets jaunes, a exprimé sa volonté d'assister à une renaissance du mouvement citoyen à travers «un retour sur les ronds-points».
Face à l'extension du pass sanitaire, le député LFI s'est appuyé sur une citation de Montesquieu pour appeler les Français à «dire non par toute une série de moyens» afin de poser «une limite» à un pouvoir qui «abuse».
S'indignant du nombre d'emplois industriels détruits en France, le député de la Somme a pris à partie la ministre Agnès Pannier-Runacher, accompagnée d'Eric Dupond-Moretti, venue soutenir la tête de liste LREM.
Alors que les violences redoublent, des élus de droite ont affiché un soutien clair à Israël, au contraire de certains élus de gauche qui se sont rangés derrière les Palestiniens. Le gouvernement adopte pour sa part une position d'équilibre.