BRAS DE FER

Ravagé par la guerre, le Yémen connaît l'une des pires crises humanitaires au monde. L'ONU estime qu'il faut lever 4,3 milliards de dollars pour aider plus de 17 millions de Yéménites. Une conférence de donateurs a lieu à Genève le 27 février.
Des milliers de partisans des Houthis se sont rassemblés à Sanaa le 6 janvier pour exprimer leur opposition aux sanctions américano-saoudiennes et émiraties contre les responsables houthis. Des drapeaux israéliens et américains ont été brûlés.
Sans pour autant proférer de menace directe à l’encontre de la Coupe du monde qui ouvre ses portes au Qatar, la branche yéménite de l’organisation terroriste a enjoint tous les musulmans à éviter l’événement.
Les Houthis ont célébré le huitième anniversaire de la prise de Sanaa. Des rebelles yéménites qui ont su s'imposer comme un puissant groupe armé face à la coalition arabe menée par l'Arabie saoudite : retour sur l'histoire d'une milice méconnue.
La coalition dirigée par l'Arabie saoudite a annoncé ce 30 mars un cessez-le-feu, à la veille du début du mois de jeûne du ramadan, dans le conflit qui l'oppose aux rebelles yéménites houthis. Parallèlement, des pourparlers s'ouvrent à Riyad.
L'ONG Médecins sans frontières pointe la responsabilité «incontestable» de la coalition menée par l'Arabie saoudite dans une frappe aérienne sur une prison tenue par les rebelles houthis, qui a fait au moins 70 morts. Riyad nie toute responsabilité.
Trois camions-citernes ont explosé «près des réservoirs de stockage d'ADNOC», la compagnie pétrolière d'Abou Dhabi, faisant trois morts. Un haut responsable émirati a accusé les rebelles houthis d'avoir mené une «attaque infâme».
Pandémie, conflits territoriaux, guerres hybrides, crises énergétiques et coups d’État : 2021 a définitivement remodelé le paysage géopolitique mondial. Quelle influence les crises de l’année passée pourront-elles avoir sur l’année à venir ?
Les hostilités s'intensifient au Yémen où l'Arabie saoudite lance une opération «à grande échelle» après une attaque de rebelles houthis faisant deux mort. La coalition dirigée par Ryad a immédiatement mené une frappe qui a fait trois morts au Yémen.
Situé au carrefour des intérêts géopolitiques des poids lourds régionaux, le Yémen vit sa septième année de guerre civile. Quel est l’état actuel des choses dans ce conflit dévastateur qui a déjà causé des centaines de milliers de morts ?
Alors qu’Emmanuel Macron réalisait une visite en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis, deux pays engagés dans la guerre au Yémen, une plainte pour crimes de guerre, torture et financement de terrorisme a été déposée par l’avocat Joseph Breham.
Des milliers de manifestants se sont rassemblés à Sanaa pour dénoncer l'escalade militaire alimentée par les Etats-Unis dans le pays. Des slogans anti-américains ont été scandés contre «la poursuite de l'agression et le siège du Yémen».
Le gouvernement américain a répondu favorablement à la demande saoudienne d'acquérir de nouveaux équipements militaires. Or, Joe Biden avait dit privilégier un règlement diplomatique de la guerre au Yémen, à laquelle participe Riyad.
Une crise diplomatique a éclaté entre l'Arabie saoudite et le Liban à la suite de propos d'un ministre libanais sur la guerre au Yémen. Riyad a rappelé son ambassadeur à Beyrouth et a demandé à l'ambassadeur libanais de quitter son territoire.
En guerre depuis près de sept ans, le Yémen n'est pas épargné par l'épidémie de Covid-19. Et les médicaments promis par l'aide internationale n'arrivent pas. Benoît Muracciole, président de l’association ASER, fait le point sur la situation du pays.
Les Houthis du Yémen affirment avoir dirigé des attaques contre l'Arabie saoudite en lançant 17 drones et missiles, notamment sur des installations pétrolières. Depuis 2015, l'Arabie saoudite conduit une coalition militaire contre ces rebelles.
La coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite a lancé une opération contre les rebelles houthis, en menant des raids aériens notamment contre leur fief, Sanaa. Il s'agit des premières frappes sur la capitale yéménite depuis des mois.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) rapporte qu'au moins 20 migrants sont morts noyés le 3 mars après avoir été jetés par-dessus bord par leurs passeurs. Il s'agit du troisième drame de ce type ces six derniers mois.
A grand renfort de contrats, Riyad tenterait de redorer son blason en France. Selon Mediapart, une conseillère de Jean Castex aurait notamment pris part à ce type d'opérations de communication, dont une source de RT France confirme l'existence.
«Le Yémen a perdu plus de deux décennies de développement et est certainement l'un des pays les plus pauvres, voire le plus pauvre du monde actuellement», a averti le directeur du Programme des Nations unies pour le développement au Yémen.