Mutinerie en Côte d'Ivoire
BRAS DE FER

Sans en préciser les modalités, le gouvernement ivoirien a annoncé avoir trouvé «un accord» avec les soldats entrés en rébellion et dont le mouvement a pris de l'ampleur, notamment à Abidjan et Bouaké.
Les militaires ivoiriens ont quitté leur caserne et investi les rues de la ville dont ils ont pris le contrôle. La mutinerie fait suite à une série d'autres mouvements de grogne de l'armée. Les soldats estiment ne pas être suffisamment payés.
Un accord final a été trouvé par les militaires mutins et le gouvernement à Bouaké. Après six heures de discussions, le gouvernment a consenti à leur verser une prime de 5 millions de francs CFA (7 622 euros) par personne.
Alors qu’un accord entre le gouvernement et un groupe de soldats mécontent de ses conditions de vie avait été trouvé, certains soldats, estimant que les autorités ne tiennent pas leurs promesses, ont recommencé à bloquer la deuxième ville du pays.
Alors que des soldats réclamant de meilleurs conditions de travail paralysaient plusieurs villes du pays depuis deux jours, la situation s'est normalisée en Côte d'Ivoire après la conclusion d'un accord et les barrages ont été levés.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé à Abidjan la conclusion d'un accord avec les soldats mutins, qui réclament de meilleures conditions de travail et ont paralysé plusieurs villes du pays.
Un conseil des ministres extraordinaire doit se réunir à Abidjan, alors que le mouvement de contestation, lancé par des militaires mécontents de leurs conditions de travail, continue de prendre de l’ampleur dans le pays d'Afrique occidentale.
Mutinerie en Côte d'Ivoire