SIDERANT

L'Arabie saoudite et la Russie, deux des trois plus grands pays producteurs d'or noir, ont décidé de réduire une nouvelle fois leur production jusqu'à fin 2023. Riyad opère une coupe d'un million de barils par jour et Moscou de 300 000.
A l'issue d'une rencontre entre Sergueï Mochalnikov, vice-ministre russe de l'Énergie, et l’ambassadeur algérien Smail Benamara, l'Algérie et la Russie ont fait part de leur souhait de collaborer davantage sur les questions pétrolières et gazières.
Riyad prolongera sa réduction de production de pétrole d'un million de barils et Moscou réduira ses exportations de 500 000 barils par jour au mois d'août. Cette énième coupe vise à augmenter les prix de l'or noir, actuellement en berne.
Une première cargaison de pétrole russe doit être livrée ce 12 juin au Pakistan, confronté à des pénuries d'énergie et à un manque de devises, a annoncé le Premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif.
D'après le Washington Post, le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane aurait menacé les Etats-Unis d'une crise économique en raison des brouilles sur les questions pétrolières. L'alliance entre les deux pays semble s'effriter.
L'Arabie saoudite, poids lourd de l'Opep, a décidé le 4 juin de procéder à une nouvelle coupe de production dans l'espoir de faire remonter des cours du pétrole en berne, dans un contexte économique assombri par le conflit ukrainien.
Les prix du pétrole bondissent ce 2 avril après l'annonce surprise par plusieurs grands pays exportateurs d'une réduction dès mai de leur production, présentée comme une «mesure de précaution» pour stabiliser le marché.
L'Irak, l'Algérie, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Koweït, ont annoncé une réduction de leur production de pétrole. Une «précaution» visant à stabiliser le marché. Moscou va pour sa part prolonger la réduction de sa production.
Le retour de la Chine, qui a récemment renoncé la la stratégie «zéro Covid», devrait notamment faire augmenter sensiblement la demande mondiale de pétrole en 2023 selon les dernières prévisions de l'Agence internationale de l'énergie.
Dans la foulée de l'annonce du bénéfice net record de TotalEnergies, des militants écologistes ont, ce 8 février, aspergé de peinture rouge le siège du groupe pétrolier à Paris. Ils demandent la taxation des superprofits.
En raison du conflit en Ukraine et du tarissement de l'offre russe, la société pétrolière américaine ExxonMobil a enregistré un profit record de 55,7 milliards de dollars en 2022, son chiffre d'affaires atteignant 413,7 milliards de dollars.
Lors d'une réunion ministérielle, Poutine a annoncé que l'économie russe avait «généré de bons bénéfices», et ce, malgré les sanctions. Alexandre Novak a par ailleurs indiqué que les recettes du pétrole et du gaz avaient augmenté de 28% en 2022.
Pierre Lévy rappelle que, contrairement à ce que fait valoir l'exécutif, la hausse des prix des hydrocarbures n'a pas été provoquée par le conflit en Ukraine – mais est due, notamment, à la déréglementation des marchés de l’énergie européen.
L'année écoulée, le prince héritier saoudien a été tour à tour conspué, sermonné et mis au ban par les Occidentaux puis courtisé à l'aune des difficultés énergétiques. MBS a su réinvestir l'échiquier mondial en jouant des différentes alliances.
En réponse à l’introduction du plafonnement des prix du pétrole russe mis en place par certains pays, la Russie s'apprête à interdire la vente à ces Etats de pétrole et de produits pétroliers provenant de la Fédération de Russie.
Le vice-Premier ministre russe, Alexandre Novak, a annoncé que la Russie pourrait réduire sa production de pétrole début 2023, en réponse à l'introduction par l'UE, le G7 et l'Australie d'un plafonnement du prix du brut russe.
Selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères, le plafonnement du prix du pétrole n'aura aucune répercussion pour Moscou, qui a d'autres acheteurs. Il pourrait en revanche entraîner une fragmentation accrue de l'économie mondiale.
Alors que les Occidentaux viennent d'adopter le plafonnement des prix du pétrole russe, le porte-parole du Kremlin a estimé que la mesure n'aurait aucun impact sur l'opération militaire en Ukraine mais allait déstabiliser le marché de l'énergie.
Les pays producteurs de pétrole de l'Opep+ ont maintenu ce 4 décembre leur quotas de production dans un climat très incertain, à la veille de l'entrée en vigueur de nouvelles sanctions visant le brut russe.
Le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak a annoncé que la Russie ne vendrait des produits pétroliers qu'aux pays qui collaboreront avec elle aux conditions du marché, et mis en garde contre les conséquences sur le marché d'un telle mesure.