REVELATIONS

En raison du conflit en Ukraine et du tarissement de l'offre russe, la société pétrolière américaine ExxonMobil a enregistré un profit record de 55,7 milliards de dollars en 2022, son chiffre d'affaires atteignant 413,7 milliards de dollars.
Lors d'une réunion ministérielle, Poutine a annoncé que l'économie russe avait «généré de bons bénéfices», et ce, malgré les sanctions. Alexandre Novak a par ailleurs indiqué que les recettes du pétrole et du gaz avaient augmenté de 28% en 2022.
Pierre Lévy rappelle que, contrairement à ce que fait valoir l'exécutif, la hausse des prix des hydrocarbures n'a pas été provoquée par le conflit en Ukraine – mais est due, notamment, à la déréglementation des marchés de l’énergie européen.
L'année écoulée, le prince héritier saoudien a été tour à tour conspué, sermonné et mis au ban par les Occidentaux puis courtisé à l'aune des difficultés énergétiques. MBS a su réinvestir l'échiquier mondial en jouant des différentes alliances.
En réponse à l’introduction du plafonnement des prix du pétrole russe mis en place par certains pays, la Russie s'apprête à interdire la vente à ces Etats de pétrole et de produits pétroliers provenant de la Fédération de Russie.
Le vice-Premier ministre russe, Alexandre Novak, a annoncé que la Russie pourrait réduire sa production de pétrole début 2023, en réponse à l'introduction par l'UE, le G7 et l'Australie d'un plafonnement du prix du brut russe.
Selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères, le plafonnement du prix du pétrole n'aura aucune répercussion pour Moscou, qui a d'autres acheteurs. Il pourrait en revanche entraîner une fragmentation accrue de l'économie mondiale.
Alors que les Occidentaux viennent d'adopter le plafonnement des prix du pétrole russe, le porte-parole du Kremlin a estimé que la mesure n'aurait aucun impact sur l'opération militaire en Ukraine mais allait déstabiliser le marché de l'énergie.
Les pays producteurs de pétrole de l'Opep+ ont maintenu ce 4 décembre leur quotas de production dans un climat très incertain, à la veille de l'entrée en vigueur de nouvelles sanctions visant le brut russe.
Le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak a annoncé que la Russie ne vendrait des produits pétroliers qu'aux pays qui collaboreront avec elle aux conditions du marché, et mis en garde contre les conséquences sur le marché d'un telle mesure.
«Nous n’allons pas accepter ce plafonnement» : alors que l'UE, suivie par le G7, a adopté après moult négociations un plafond sur le prix du pétrole de Russie, le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a réagi ce 3 décembre.
La Pologne est insatisfaite du projet de plafonnement des prix du pétrole russe à 60 dollars le baril que propose la Commission et réclame une limite plus basse. Mais les experts ignorent les effets sur les marchés mondiaux et la réaction de l’Opep.
Face à la diminution de ses réserves en dollars américains − ce qui affaiblit sa propre monnaie et favorise l'inflation −, le Ghana envisage dès 2023 d'acheter les produits pétroliers qu'il importe avec de l'or.
Le ministre saoudien de l'Energie a dénoncé depuis Riyad l’utilisation de réserves pétrolières par les Etats-Unis qui vise selon lui à «manipuler les marchés». A deux semaines d’élections aux Etats-Unis, les prix du pétrole restent un enjeu majeur.
La ministre de la Transition énergétique a indiqué que l'Hexagone continuait à recevoir du pétrole en provenance de Russie, afin de laisser aux entreprises le temps de s'adapter et de ne pas affecter la vie quotidienne des Français.
Les treize pays membres de l'Opep, emmenés par l'Arabie saoudite, et leurs dix alliés producteurs de pétrole ont acté une coupe drastique de leur production quotidienne. Un camouflet pour Joe Biden.
Entendu par les députés, Patrick Pouyanné a rejeté l'idée selon laquelle son groupe aurait profité de la crise pour s'enrichir de manière exagérée. Une vision contestée par certains, alors que la gauche revient à la charge pour taxer les surprofits.
Dénonçant la crise énergétique engendrée par les sanctions «irrationnelles» prises contre la Russie, le président vénézuélien a assuré que son pays était en mesure d'augmenter les volumes d'or noir et de gaz destinés au marché mondial.
Les pays de l'Opep+ ont décidé de réduire leur production pour soutenir les prix face aux craintes de récession. Un camouflet pour le président des Etats-Unis qui s’était rendu à Ryiad pour demander une hausse de la production.
Reuters rapporte que la Turquie profite largement du pétrole russe que les Européens ne consomment plus. Les importations pétrolières turques auraient ainsi atteint 200 000 barils par jour cette année contre moins de 100 000 en 2021.