Des bolides du vice-président de Guinée équatoriale, estimés à 17 millions d'euros, mis aux enchères

- Avec AFP

Des bolides du vice-président de Guinée équatoriale, estimés à 17 millions d'euros, mis aux enchères© Michele Spatari Source: AFP
Le vice-président de la Guinée équatoriale, Teodorin Nguema Obiang, assiste à l'investiture du président sortant sud-africain Cyril Ramaphosa, le 25 mai 2019.
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Saisies par la justice genevoise dans le cadre de l'affaire dite des «biens mal acquis», 25 voitures de luxe qui appartenaient à Teodorin Obiang, fils du président de Guinée équatoriale, ont été mises aux enchères ce 29 septembre en Suisse.

25 bolides de Teodorin Nguema Obiang, fils du président de Guinée équatoriale et vice-président du pays ont été mises aux enchères ce 29 septembre en Suisse et devraient rapporter une importante somme. L'estimation globale est d'au moins 18,5 millions de francs suisses (plus de 17 millions d'euros). Sept Ferrari, trois Lamborghini, cinq Bentley, une Maserati et une McLaren sont parmi les véhicules proposés à la vente, qui se déroule dans un club de golf proche de Genève.  

Ces voitures ont été confisquées par la justice genevoise après l'ouverture en 2016 d'une procédure pénale à l'encontre de Teodorin Obiang et de deux autres personnes, pour «blanchiment d'argent et gestion déloyale des intérêts publics». La procédure a finalement été classée en février, la justice genevoise et les autorités équato-guinéennes s'étant mis d'accord pour que les voitures soient vendues et que le produit de la vente soit affecté à un programme à caractère social en Guinée équatoriale. Le pays a aussi accepté de verser à Genève 1,3 million de francs suisses (1,4 million d'euros) pour couvrir notamment les frais de procédure.

Selon les observateurs de la vie politique équato-guinéenne, Teodorin Obiang, connu pour ses extravagances et son train de vie somptueux, est voué à succéder à son père. Il a été condamné en 2017 à Paris à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d'euros d'amende pour s'être frauduleusement bâti en France un patrimoine considérable (hôtel particulier parisien, voitures de course et de luxe, costumes de marque par dizaines, jets privés...) dans l'affaire dite des «biens mal acquis», jugement dont il a fait appel.

Toutes ses voitures sont proposées sans «prix de réserve», c'est-à-dire sans enchère minimum, ce qui n'a pas été du goût du constructeur suédois Koenigsegg. Selon lui, la Koenigsegg One bleu et noir carbone proposée ce 29 septembre, estimée entre 1,7 et 2,1 millions d'euros et dont il n'existe que six exemplaires vaut «deux fois plus que l'estimation maximale» .

La Guinée équatoriale a également fait part de son mécontentement et tenté ces derniers jours de faire suspendre la vente aux enchères. Ce à quoi la justice genevoise s'est opposée. «De l'avis d'experts, il nous paraissait que le prix de la vente serait plus élevé lors de ventes privées avec des collectionneurs et des professionnels de la branche qui recherchent ce type [de véhicules]», a expliqué à l'AFP l'avocat de la Guinée équatoriale, Shahram Dini.

Lire aussi : Détournement et blanchiment : le vice-président guinéen au train de vie luxueux jugé à Paris

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