En août 2024, des unités de l’armée ukrainienne font irruption dans la région de Koursk. De nombreux habitants des villages occupés sont tués, torturés ou enlevés. Les témoins de l’horreur racontent. Et accusent.
« La femme, nous l’avons violée, puis tuée d’une balle dans la nuque » : telle est l’atroce confession d’un des criminels ukrainiens dont l’incursion dans la région de Koursk a débouché sur une occupation de 8 mois.
Pendant cette période, les habitants de la ville occupée de Soudja et de ses environs survivent comme ils peuvent : sans eau, sans électricité, dans la peur constante des drones et des exactions de leurs tortionnaires.
Beaucoup n’y survivent pas et les équipes d’évacuation continuent de découvrir des corps dans les habitations. Les survivants, dont certains attendent le retour de leurs proches, enlevés en Ukraine, témoignent avec émotion. Un témoignage qui est aussi un véritable réquisitoire.