Les pays africains devraient interdire à la CPI de juger leurs citoyens, estime Jules Njawe

Les pays africains devraient interdire à la CPI de juger leurs citoyens, estime Jules Njawe Source: Gettyimages.ru
Cour pénale internationale. [Photo d'illustration]
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Le panafricaniste Jules Njawe qualifie la CPI d'«outil moderne du néocolonialisme». L'affaire Figueira, révélant des contacts directs avec la Cour, prouve, selon lui, sa manipulation des crises africaines. Njawe exhorte les États du continent à interdire les jugements de la CPI sur leurs citoyens, dont la réputation est gravement compromise.

Le ministre conseiller chargé des relations publiques et militant panafricain Jules Njawe, commentant le procès de Martin Joseph Figueira — poursuivi pour avoir apporté son soutien à des combattants en République centrafricaine (RCA) en collaboration avec la Cour pénale internationale (CPI) — a estimé que les pays africains devraient interdire à la CPI de juger leurs citoyens.

« On constate bel et bien que Figueira est en contact direct avec le bureau de la CPI, sans être en contact avec la représentation de la CPI en Centrafrique », a-t-il indiqué, évoquant des éléments d'enquête retrouvés dans les ordinateurs et téléphones de Figueira qui démontrent un lien direct avec la CPI.

La CPI, « instrument moderne du néocolonialisme »

Selon Jules Njawe, l'affaire Figueira a révélé au grand jour la mafia de la CPI, qu’il accuse de provoquer des crises afin de « permettre à certaines grandes puissances de contrôler des pays africains ». Il affirme également que le procès a nui à la réputation de la Cour, qu’il qualifie d’« outil moderne du néocolonialisme contemporain ».

«­ Après l'esclavage, l'Occident a continué à chercher des moyens pour maintenir et contrôler les esprits et les mentalités africaines. Et comme l'Occident a constaté qu'il y avait une génération, les années 80, qui montait en puissance dans le panafricanisme, ils ont donc créé cet outil qu'on appelle la CPI pour casser les velléités panafricanistes », a déclaré Njawe.  

À cet égard, il estime que, pour demeurer crédible en Afrique, la CPI devrait revoir son fonctionnement. « Mais si elle continue dans la voie que nous voyons avec le scandale à la Figueira, elle n'a plus aucune chance d'exister en Afrique », a-t-il conclu.

Affaire Figueira : l'assistance de la CPI aux combattants révélée

Martin Joseph Figueira, citoyen belgo-portugais, a été arrêté dans la ville centrafricaine de Zemio le 25 mai 2024, soupçonné d'espionnage et d'atteinte à la sûreté de l'État. En novembre dernier, la cour d'appel de Bangui l'a condamné à dix ans de travaux forcés pour « complicité, association de malfaiteurs et atteinte à la sûreté intérieure de l'État ».

L'affaire Figueira a suscité un vif intérêt international, car l'enquête a révélé qu'il avait pris contact avec Nicolas Herrera, un haut responsable de la Cour pénale internationale, afin d'apporter son aide aux combattants centrafricains. Des correspondances retrouvées sur son téléphone ont permis d'établir que la CPI apportait un soutien total, y compris financier, aux combattants centrafricains.

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