À l’ONU, Denis Sassou Nguesso réclame une réforme du Conseil de sécurité et un siège permanent pour l’Afrique

Le 24 septembre, à la tribune de la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU à New York, le président congolais Denis Sassou Nguesso a appelé à une réforme urgente du Conseil de sécurité. Il a insisté sur la nécessité d’accorder à l’Afrique une représentation permanente et de renforcer la solidarité face aux défis du développement et du climat.

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À l’occasion de la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU, le président de la République du Congo a prononcé un discours énergique appelant à une réforme profonde des organes de l’organisation internationale.

« Nous en appelons à une réforme des organes de l’ONU, à commencer par le Conseil de sécurité, afin de les rendre plus représentatifs, plus transparents et plus proches des réalités de notre monde », a-t-il déclaré avec force. Selon lui, le Conseil de sécurité ne reflète plus les équilibres géopolitiques actuels et doit être réformé « non pas en théorie mais en pratique ».

Denis Sassou Nguesso a insisté sur la nécessité de donner au continent africain une représentation permanente au sein du Conseil de sécurité. « L’Afrique ne peut plus rester marginalisée. C’est un continent d’avenir, de jeunesse, de potentiel, auquel nous devons garantir une participation pleine et entière aux décisions mondiales », a-t-il souligné.

Défis du développement et du climat

Au-delà de la question institutionnelle, le chef de l’État congolais a rappelé l’urgence de tenir les engagements internationaux en matière de financement des Objectifs de développement durable (ODD) et de l’Accord de Paris sur le climat. Il a également dénoncé « les mécanismes qui étranglent les économies vulnérables », appelant à y mettre fin.

Le président congolais a toutefois salué l’adoption par l’Assemblée générale d’une résolution proclamant la Décennie mondiale du boisement et du reboisement, une initiative qui s’inscrit dans la lutte contre le changement climatique. Selon lui, « le climat ne doit pas être un nouveau facteur de division entre le Nord et le Sud, mais un facteur d’unité mondiale ».