Google construira quatre centres en Afrique pour ses câbles sous-marins
Google renforce sa présence en Afrique avec la construction de quatre nouveaux centres destinés à relier ses câbles sous-marins. L’objectif affiché est d’améliorer l’accès à Internet sur le continent et de soutenir le développement technologique, alors que l’entreprise affirme avoir investi plus d’un milliard de dollars depuis 2021.
Le géant américain de la technologie poursuit ses investissements sur le continent africain. Alex Okosi, directeur général de Google pour l’Afrique, chargé de la transformation numérique, a annoncé lors d’une interview à Bloomberg TV que l’entreprise allait implanter quatre centres d’infrastructure destinés à connecter ses câbles sous-marins. Ces centres, répartis dans les principales régions du continent – nord, ouest, sud et est – devraient être opérationnels dans les trois prochaines années.
Ces installations permettront de relier les deux câbles les plus récents de Google en Afrique, Equiano et Umoja. Equiano, lancé en 2019, connecte le Portugal à l’Afrique du Sud le long de la côte ouest. Umoja, dévoilé en mai 2024, traverse plusieurs pays d’Afrique de l’Est et du Sud avant de rejoindre l’Australie via l’océan Pacifique. Selon Alex Okosi, ces infrastructures devraient faciliter l’accès au haut débit pour les opérateurs locaux tels que MTN Group et Vodacom Group, réduisant ainsi le coût de l’Internet pour leurs clients.
Depuis 2021, Google affirme avoir investi plus d’un milliard de dollars sur le continent, un montant qui pourrait encore augmenter avec ces nouveaux projets. L’entreprise considère l’Afrique comme un marché à fort potentiel, en particulier dans le domaine des technologies et de l’intelligence artificielle, où une meilleure connectivité est jugée essentielle pour permettre le développement des opportunités numériques.
« Notre objectif est de garantir que les investissements en Afrique se traduisent par des opportunités concrètes, notamment en matière d’IA », a souligné le dirigeant de Google.